Des affrontements entre des miliciens maï-maï et les Forces Armées de la RDC sont régulièrement rapportés à Kahanda dans les moyens plateaux d’Uvira (Sud-Kivu) depuis le lundi 11 Janvier 2021.
Selon nombreux acteurs de la Société Civile locale, les FARDC poursuivent leur offensive contre des maï-maï Buhirwa actifs dans la zone de Kahanda et environs infestée par une multitude des groupes armés.
Un bilan humain lourd de deux côtés, apprend-on.
D’après nos sources sur place, les Forces Armées de la RDC auraient perdu au moins 4 éléments dans ces affrontements. Plusieurs miliciens ont été également tués. 6 miliciens Buhirwa seraient morts alors que 2 autres éléments maï-maï auraient été arrêtés à Luvungi.
Cette situation a créé une panique généralisée dans le village Luberizi/Nyamugali-centre.
Ce mardi 12 Janvier par exemple, les activités champêtres sont restées paralysées dans ces entités du territoire d’Uvira alors que l’enterrement d’un militaire au cimetière de Luberizi devait avoir lieu. Il s’agirait d’un élément de l’unité « Commando » dans la zone.
L’information sur les affrontements dans ces entités est confirmée par un porte-parole de l’armée dans la région.
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Le Capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’opération Sukola 2 sud Sud-Kivu refuse tout de même de donner le bilan à l’heure actuelle. Il explique à LaprunelleRDC.info que les opérations sont encore en cours.
« Nous reviendrons pour le bilan. A l’heure actuelle, il est prématuré de dire quoi que ce soit sur le bilan. Je confirme tout de même que nous menons des opérations contre les miliciens Buhirwa. », dit le Capitaine Kasereka.
Il faut dire que la région sud du Sud-Kivu est confrontée par l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers depuis plusieurs années. Une situation qui conduit à des violations graves des droits humains de tous ordre.
Les acteurs sociaux ainsi que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ne cessent d’appeler les jeunes du milieu à se désolidariser des groupes armés en vue d’un développement de l’entité.
Richard Kaponirwe