Dans son bulletin trimestriel dénommé « Regard Indépendant » ACMEJ, une organisation congolaise pour la défense et la promotion des droits humains, œuvrant dans la plaine de la Ruzizi, a parlé d’une baisse de la production agricole à Katogota. C’est dans le territoire d’Uvira, en province du Sud-Kivu.
L’organisation fait savoir que pendant cette saison de récolte, les agriculteurs de Katogota se plaignent de l’insuffisance de leur niveau de production agricole de maïs et haricots.
Ils justifient cela par la montée des eaux des pluies et de ruisseaux et rivières qui ont inondé leurs champs et, en y stagnant, et qui par la suite ont fait pourrir leurs plantes.
ACMEJ ajoute que les petites productions qu’ils pourraient avoir, ont du mal à être rassembler à cause de la montée du prix du transport en taxi-vélo.
» En effet, en ce temps, il est devenu extrêmement difficile pour les paysans agriculteurs de transférer le mais récolté de leurs champs à leurs domiciles : les dépenses pour le transport en taxi-vélo annulent leur gain et ce sont les taximen-vélo qui en bénéficient davantage. » alerte l’organisation.
Elle invite le gouvernement national et provincial, à travers leurs ministères de l’agriculture et élevage, de faire à ce que les agriculteurs de Katogota et d’autres milieux agricoles puissent disposer de moyens locomotifs, comme des tracteurs ou de petites bennes pour évacuer leurs produits agricoles.
« Notre pays manque d’une politique agricole : les agriculteurs, comme ceux du village de Katogota, s’époumonent seuls sans aucun appui technique ou financier de la part des gouvernements national et provincial ou des humanitaires œuvrant dans le domaine de l’agriculture » regrette ACMEJ
Cette organisation indique dans ce bulletin que seuls l’ONG internationale GIZ et le CICR essayent d’appuyer les paysans agriculteurs du groupement d’Itara-Luvungi, dans la Plaine de la Ruzizi en semences.
Bertin Bulonza