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    L’Association des Femmes des Médias (AFEM) condamne avec la dernière énergie, l’assassinat d’une fille, tuée par son copain à Lugushwa dans le groupement Bawandeme dans le territoire de Mwenga en province du Sud-Kivu.

    Se référant à l’article 16 de la constitution de la République démocratique du Congo, AFEM indique dans un communique de presse rendu public ce mardi 15 mars 2022 et dont LaPrunelleRDC.Info a consulté que la vie humaine est sacrée et l’Etat se doit l’obligation de la respecter et de la protéger.

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    Pour cette association des femmes des médias qui milite pour la promotion et le respect des droits de la femme, ce énième acte d’assassinat qui s’est produit à Lugushwa témoigne la souffrance que traversent les femmes dans le territoire de Mwenga en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général.

     « Cet acte d’une cruauté indescriptible témoigne d’un degré élevé de la criminalité dont sont victimes les filles et femmes dans ce territoire de la province du Sud-Kivu où non seulement les groupes armés sèmes terreur et désolation mais aussi et surtout certains conjoints, copains qui deviennent actuellement agresseurs de leurs propres conjointes ou compagnes », peut-lire dans ce communiqué.

    AFEM rappelle dans ce même communiqué que dans aucun cas, une femme ou fille ne devrait pas être agressée, blessée ou tuée par qui que ce soit pour avoir résisté à un acte sexuel non consentant.

    Face à cette situation, cette structure demande aux autorités de s’impliquer pour que justice soit faite en faveur de cette fille et « garantir une totale sécurité et protection à d’autres victimes directes concernées par ce cas ».

    Elle sollicite à la justice d’organiser des audiences foraines dans le territoire de Mwenga et condamner le bourreau de la victime « afin de servir des leçons à d’autres personnes qui s’abuseraient à ôter la vie à une femme ».

    « Il est temps que la loi soit appliquée de stricte rigueur dans notre province du Sud-Kivu. Non à l’impunité, oui à la justice. Non aux agressions, non aux tueries dont sont victimes les femmes et les filles aux Sud-Kivu. Plus jamais ça ».

    Il sied de dire que Laetitia Shabani a été poignardée le 09 mars 2021 dans une chambre d’une maison de tolérance à Lugushwa par son copain après avoir refusé une relation sexuelle sans préservatif.

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    Elle est donc la deuxième à être tuée par son compagnon dans le territoire de Mwenga depuis le début de cette année 2022.

    Plusieurs autres femmes ont perdu la vie dans ces mêmes conditions dans différents territoires de la province du Sud-Kivu dont Kalehe et Uvira.

    Héritier Bashige M.
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