Accès Humanitaire

    L’Association Contre le Mal et pour l’Encadrement de la Jeunesse(ACMEJ) invite les autorités politico-administraves et coutumières du groupement de d’Itara-Luvungi dans le territoire d’Uvira  et Kashenyi dans le territoire de Walungu de chercher rapidement une solution aux conflits qui divisent les jeunes de ces deux communautés afin d’épargner les habitants de ces groupements des conflits intercommunautaires en gestation et qui s’orientent vers la voie d’occasionner des morts dans cette partie de la province du Sud-Kivu.

    Cette organisation de défense de droit de l’homme l’a fait savoir dans son traditionnelle alerte de ce jeudi 26 février 2020 et dont copie est parvenue à Laprunellerdc.info.

    A travers ce communiqué, ACMEJ fait savoir que ces derniers temps les relations sont tendues entre les jeunes civils du groupement d’Itara-Luvungi et du groupement de Kashenyi/Kamanyola.

    A la base, une mésentente occasionnée par le problème administratif qui opposerait le préfet de l’institut Kashenyi de Kamanyola à ses  enseignants. 

    Ce préfet qui est originaire de Kashenyi et qui serait accusé d’être en conflit avec les enseignants de son institution dont la majorité est constituée des Fuliro, était arrêté la nuit du 25 février 2020 par une dizaine de jeunes civils qui demandaient aux responsables de cette institution Catholique son remplacement à la tête de la direction de l’institut Umoja.

    Un acte que les jeunes de Kashenyi (la majorité desquels appartiennent à la communauté Shi) n’ont pas su digéré car selon eux, le préfet serait victime de son appartenance tribale.

    Pour manifester leur mécontentement, ces jeunes à leur tour ont arrêté le coordonnateur de l’association du développement ADPEA qui est originaire d’Itara-Luvungi, fait savoir l’ACMEJ.

    Des faits qui accentuent le conflit entre les jeunes de ces deux communautés ajoute-t-elle.

    «En cet Institut, il y a une mésentente entre le Préfet et ses enseignants, à cause d’un problème administratif. Ce qui est grave, c’est le fait que cette situation a créé un conflit intercommunautaire entre les habitants de Luvungi, dont la majorité appartient à la Communauté Bafuliru et les habitants de Kashenyi/Kamanyola, la majorité desquels appartiennent à la Communauté Bashi ou Shi. », précise ACMEJ.

    Elle estime que le problème administratif de cette école ne devrait pas infecter les communautés locales. 

    ACMEJ demande aux autorités politico-administratives coutumières de deux groupements et aux autorités ecclésiastiques de deux paroisses catholiques de Luvungi et Kamanyola de chercher rapidement une solution par rapport à cette situation qui risque selon elle, d’amener les Bafuliru de Luvungi et les Bashi de Kamanyola dans des conflits intercommunautaires « inutiles ».

    Irenge Bagenda Ibag

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.