La montée exponentielle des cas de Coronavirus dans la ville de Bukavu et au Sud-Kivu inquiète plus d’eux. C’est le cas du Docteur Narcisse Bisimwa, médecin et activiste.
Pour le Docteur Narcisse Bisimwa, la lutte contre le Coronavirus ne doit pas arrêter la vie d’un peuple en lui privant de ses moyens de subsistance.
«Chaque pays, chaque contrée au monde devrait adapter les mesures aux modes de survie de ses peuples, des mesures qui ne vont pas dans un sens de relâchement mais dans un sens d’une réorganisation de la vie sous toutes ses formes », dit-il d’emblée.
Narcisse Bisimwa ne comprend pas comment sont prises les décisions dans le cadre de la riposte à la Covid-19 au Sud-Kivu. Il s’interroge s’il s’agit des décisions prises par un individu ou collégialement.
«Quand nous voyons une décision tombée, nous nous demandons si elle a été prise par un collège de riposte comme on le dit composé des médecins, sociologues, psychologues, économistes, acteurs socio-politiques,..etc. ou elle émane d’une personne qui décide comme bon lui semble », s’indigne l’activiste.
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Pour lui, la décision de laisser fonctionner normalement les marchés est étonnante alors que les Eglises, Ecoles, Restaurants sont fermés.
«C’est au fait l’une des décisions étonnantes! Comme si au marché on n’est pas exposé au virus. S’il y avait un collège d’experts, ils pouvaient penser peut-être à créer des marchés distanciés en déplaçant certains vendeurs des denrées de base vers les terrains de sport municipaux ou officialiser et contrôler l’installation des marchés pirates le long des tronçons routiers moins dangereux pour ainsi désengorger nos marchés », dit-il.
Il estime donc que beaucoup de mesures adaptées peuvent être prises s’il y a concours de tous.
Cette proposition de Narcisse Bisimwa intervient alors que Bukavu enregistre plusieurs cas de Coronavirus en 72 heures. Des cas qui sont dans la suite des contaminations locales.
Malgré cette explosion des cas confirmés, les marchés de Bukavu continuent à fonctionner sans qu’aucune mesure de distanciation sociale ou de prévention ne soit prise. Ce qui inquiète énormément les habitants.
Gracieuse Wany S.
Un commentaire
Cette vérité va touché les concernés,je suis vraiment d’accord avec le Dr,pour complèté le Dr.on n’est peut pas être dirigé par deux personnes dans cette province à ce moment de crise de corona,où ils nous disent qu’il ya 4 cas et l’autre dise 12 cas dans un hôpital X sont de cas immaginaire.je suis expert en santé publique mais ce n’est pas comme ça qu’on fait l’alerte.merci