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    Le bureau de coordination de la Société Civile du Sud-Kivu dit être profondément inquiet par rapport à la situation qui prévaut à Mumosho, au sud du territoire de Kabare. Elle dénonce ce qu’elle qualifie de violations et exactions qui s’y déroulent.

    Nicolas Kyalangila, membre du bureau restreint de coordination de la Société Civile, appelle les différentes parties prenantes au calme et à la retenue.  

    « La société civile du Sud-Kivu est profondément inquiète de la situation qui prévaut à Mumosho depuis quelques jours. Elle dénonce les violences et exactions qui s’y déroulent et invite toutes les parties au calme et à la retenue,  » dit-il à Laprunellerdc.info

    Par ailleurs, celui-ci invite le gouvernement provincial à se saisir de ce dossier et trouver urgemment une solution idoine pour que le calme revienne dans cette partie de la province.

    Pour rappel, les conflits fonciers qui opposent des habitants de Mumosho à un concessionnaire du nom de Janda continuent à défrayer la chronique.

    Après le sit-in des habitants victimes de spoliation de leurs champs, devant le bureau de la police à Labotte il y a quelques semaines, il s’est réveillé un lundi très agité à Mumosho. Des jeunes du village se sont affrontés avec des éléments de la police venus les empêcher de se rendre au champs.

    Le bilan de cette journée a fait état d’un policier blessé et une vingtaine des paysans interpellés puis relâchés tard dans la soirée du même lundi. 

    Hier mardi 10 mars, des habitants en colère ont, depuis la matinée coupé des arbres et les jeter sur la route bloquant ainsi tout passage pour la RN5. Ils disaient réclamer l’implication de l’autorité provinciale pour un dénouement heureux de cette crise.

    Jean-Luc M.

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