Une femme, habitant de la ville de Baraka au sud du Sud-Kivu a été agressée par des présumés éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la soirée de ce mardi 5 octobre 2021.
Selon Kakozi Tchakubuta Abbé Djodjongonda, Porte-Parole de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), dans la ville de Baraka, ces présumés éléments FARDC ont rencontré cette jeune femme de 23 ans vers 22 heures alors qu’elle quittait le Centre-ville pour se rendre à son domicile.
Lire aussi: Fizi : des bandits armés tirent sur une femme à Misisi
« Elle quittait le Centre-Ville vers chez-elle. C’est quand elle est arrivée au Quartier Malala, qu’elle elle a rencontré des militaires FARDC armés. Un militaire a mis le couteau sous la gorge et ils ont introduit à tour de rôle leurs appareils génitaux dans sa bouche. La femme a subi des agressions physiques et a reçu des lésions sur sa figure. Jusque-là, elle dit ne pas connaître ses agresseurs », explique le Porte-Parole de la NDSCI dans la région.
En droit congolais, cet acte commis par ces hommes armés et en uniformes contre cette femme à Baraka est reconnu comme viol. En effet, l’article 170 let.d du Code Pénal Congolais reconnait notamment que commet un viol toute personne qui oblige un homme ou une femme à pénétrer son anus, sa bouche ou tout orifice de son corps en utilisant un organe sexuel, tout autre partie du corps ou un objet quelconque, etc.
Des sources au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo disent n’avoir pas été saisies officiellement sur ce cas. Elles promettent d’identifier et de punir « sérieusement » au cas où les allégations sont fondées et les auteurs identifiés formellement.
« Vous savez que la justice militaire réprime sévèrement ces genres d’infractions » rappelle notre source qui refuse d’y apporter une certaine crédibilité « sans faits » à sa disposition.
Lire aussi: Nyiragongo : 4 femmes sinistrées violées par des bandits armés à Kitsimba
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile ville de Baraka quant à elle, condamne « avec la dernière énergie » toutes ces atrocités qui se vivent à Baraka et appelle aux autorités militaires de prendre toutes les dispositions pour lutter contre ses atrocités.
Sardou Michel Banywesize, Stagiaire Université Officielle de Bukavu