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    Des bandits armés non autrement identifiés ont tiré sur une femme commerçante sur avenue Bambote dans la cité de Misisi dans le groupement de Basikasilu, Collectivité-Chefferie de Ngandja en territoire de Fizi au Sud-Kivu.

    Selon le Réseau de Protection des Civils (RLPC) qui nous livre l’information, les faits se sont déroulés dans la nuit de ce mardi 5 octobre 2021 vers 22 heures. Les bourreaux étaient porteurs d’armes et habillés en tenues des militaires et policiers.

    Madame Rachel, vendeuse dans une alimentation de la place a reçu des balles dans les jambes. Les bandits ont ensuite emporté argent, téléphones et autres articles. Ils se sont ensuite volatilisé dans la nature.

    Norbert M’munga, de la Nouvelle Société Civile Ngangja et Point Focal du Centre International de Formation en Droits Humains et Développement (CIFDH-D) dans la région affirme également que c’est deux personnes qui ont été victimes des balles par 4 personnes armées vêtues en tenue militaire et policière non autrement identifiées.

    A part la femme, un homme a également reçu une balle dans les jambes. Ils ont également tiré en l’air.

    Cette attaque est intervenue alors que les victimes prenaient leur verre dans cette alimentation, précise la source.

    « Ils ont vu ces criminels faire incursion dans cette maison leur demandant de déposer tous ce qu’ils avaient sur la table. 3 téléphones portables et une somme d’argent ont été extorqués tout en tirant deux balles. Une sur les victimes aux jambes et une autre en l’air avant de quitter le lieu drame », explique le Point Focal CFIDH-D.

    Lire aussi: Fizi/Justice populaire : encore une femme brûlée vive à Misisi

    Il faut dire que les actes d’attaques d’hommes en armes contre des civils et particulièrement les femmes se multiplient dans le sud du Sud-Kivu et plusieurs territoires depuis plusieurs mois. 

    Les acteurs sociaux du milieu condamnent ces actions des bandes armées dans la cité de Misisi et appellent l’Etat à prendre ses responsabilités afin que les coupables de ces actes terrifiants sont punis conformément à la loi. 

    Malgré les différentes interpellations, l’Etat arrive rarement à identifier les auteurs de cette terreur et à les amener devant la justice. Cette énième attaque contre cette femme de Misisi rappelle à l’Etat qu’il a l’obligation de sécuriser la population et ses biens, surtout les plus vulnérables. 

    Jean-Luc M.

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