Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a dit ce mercredi 30 mars 2022, être « profondément attristé » par la mort de 8 Casques bleus de la Monusco, qui se trouvaient dans un hélicoptère qui s’est écrasé ce mardi en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.
Selon les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), cet hélicoptère de la Mission des Nations-Unies en RDC a été abattu par le M23, alors qu’il était en mission de reconnaissance en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Une accusation qu’a rejetée le M23.
Les Nations-Unies indiquent que les corps de ces Casques bleus ont été retrouvés lors d’une opération de recherche et de sauvetage lancée par la MONUSCO, et acheminés mardi soir à Goma.
Il s’agit des corps de six membres d’équipage Pakistanais et deux autres militaires, dont l’un est originaire de la Russie et l’autre de la Serbie.
António Guterres annonce qu’une enquête est actuellement en cours autour de cet incident.
«Je suis profondément attristé par la mort de 8 Casques bleus de l’ONU qui se trouvaient à bord d’un hélicoptère qui s’est écrasé hier en République démocratique du Congo. Une enquête sur l’accident est maintenant en cours. Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches,» déclare-t-il sur Twitter.
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António Guterres a par ailleurs dit être préoccupé par la résurgence des activités du M23 dans la zone tri-frontalière entre le Rwanda, la RDC et l’Ouganda, ainsi que par l’impact de la violence des groupes armés locaux sur les populations civiles.
Il réitère l’engagement des Nations-Unies à soutenir le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour ramener la paix et la stabilité dans les provinces de l’Est du pays.
Pendant ce temps, les affrontements entre FARDC et M23 qui ont débuté depuis lundi matin dans les villages Tchanzu, Runyonyi, Ndiza, Tchengerero et autres, se sont poursuivis jusque ce mercredi dans certaines zones, alors que d’autres entités comme Tchengerero, ont été libérés par les M23. Un déplacement massif de la population vers des zones jugées sécurisées est signalé, notamment vers Goma, et vers l’Ouganda voisin.
Museza Cikuru