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    Des femmes de Walungu plaident pour l’équilibre de la justice en ce qui concerne l’héritage ainsi que les tracasseries dont elles sont victimes. Une situation, qui, selon elles, bloque leur autonomisation.

    Elles l’ont déclaré lors d’une conférence-débat organisée par la Synergie des Organisations féminines dont AFESCO, AEFM et PROCEF dans la salle des réunions du territoire de Walungu, samedi 07 Novembre 2020.

    L’activité a été organisée en marge de la célébration de la journée internationale de la femme rurale célébrée le 15 Octobre de chaque année.

    AFESCO

    La conférence-débat porte sur les défis qui entourent l’autonomisation de la femme rurale et la protection sociale au service de l’égalité des sexes à Walungu.

    Selon ces femmes qui sont en majorité membres desdites associations, elles n’ont pas accès à la terre pourtant c’est la source principale de leur épanouissement économique. Elles révèlent par exemple que leurs frères et oncles paternels n’hésitent pas de leur ravir les biens, y compris la terre hérités de leurs parents.

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    Elles se plaignent de constater que plusieurs dossiers sont amenés en justice mais n’aboutissent pas.

    Parmi les freins à l’épanouissement socio-économique des femmes rurales de Walungu, c’est également les tracasseries en leurs lieux de travail soit au marché ou dans les champs. Ce qui entraîne la marginalisation de tout genre et les violations des leurs droits.

    Répondant aux questions de savoir si elles bénéficient des services des forces de défense et de sécurité où elles se trouvent, les femmes de Walungu se déclarent non bénéficiaires de ces services, car, disent-elles, elles continuent à subir les actes de violence basée sur le genre sans une justice en leur faveur.

    Bref, les participantes indiquent que l’autonomie de la femme est loin d’être une réalité en territoire de Walungu malgré quelques améliorations enregistrées autour des associations villageoises des crédits AVEC et mutuelles de solidarités MUSO.

    Promesse d’implication de l’autorité

    Cette situation plutôt sombre a été tracée par ces femmes devant les autorités locales dont l’administrateur du territoire de Walungu Jean-Claude Lokuli Kombe, le chef du groupement de Walungu Monsieur Innocent Karazo et la responsable du service genre dans le territoire de Walungu, Esperance Ngomora.

    Ces derniers ont promis leur implication pour remédier à ce problème avec le concours des autres partenaires.

    Ces responsables étatiques encouragent ces organisations qui n’ont pas voulu laissez cette journée inaperçue dans leur milieux.

    Les autres partenaires de cette synergie, tels que l’Hôpital Générale de Référence de  Walungu et le Centre Intégré des Services Multisectoriel étaient représenté dans cette activité.

    La responsable de la synergie Madame Chantal Baganda promet de documenter ces problèmes soulevés pour des plaidoyers à plusieurs niveaux.

    Notons enfin que c’est madame Furaha Chitera et monsieur Dieudonné Basedeke qui ont respectivement agit comme modératrice et facilitateur de cette conférence sur l’autonomisation de la femme rurale de Walungu.

    Ombeni Byakupita, depuis Walungu

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