Accès Humanitaire

    Des réfugiés burundais vivant à Sange, dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu, traversent un calvaire depuis un moment. Arrestations, manque de nourriture et stigmatisation, ces derniers demandent aux autorités et aux humanitaires de leur venir en aide.

    Dans un entretien avec la radio rurale de Sange ce mercredi 10 novembre 2021, ces derniers ont dit se nourrir difficilement, car ils ne sont pas libres d’exercer librement leurs activités dans des champs des habitants de la place.

    «Nous, les réfugiés, nous vivons péniblement. Nous n’avons pas la liberté. Quand nous arrivons à la route pour nous approvisionner, nous sommes arrêtés, et conduits à la prison centrale. La DGM, nous arrête, les militaires également, nous n’avons pas la paix. À Sange, nous vivons dans des mauvaises conditions, » explique l’un des réfugiés.

    Une autre femme réfugiée, fait savoir qu’elles ne mangent qu’une seule fois par jour, pendant journée : une situation qui est « difficile ».

    « Je manque quoi donner à mes enfants. Nous ne mangeons qu’une seule fois la journée. Le soir les enfants manquent quoi manger. Les policiers et les gens de la DGM disent qu’un réfugié n’a pas droit de voir ce qui se trouve à l’extérieur du camp, » fustige-t-elle.

    Rappelons que ces réfugiés burundais campés à Sange, s’étaient indignés récemment de la stigmatisation qu’ils subissaient de la part de certains membres de la communauté à Sange, en plus des difficultés qu’ils ont déjà à se nourrir.

    Ces derniers demandent aux autorités d’intervenir, afin de mettre fin aux arrestations « arbitraires » dont ils sont régulièrement victimes. Ils demandent également aux organisations humanitaires de leur venir en aide, par une assistance en vivres et non vivres.

    Abiud Olinde

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