Au cours du mois de février dernier, 51 personnes ont été tuées dans la province du Sud-Kivu, selon le bulletin mensuel de la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique Electorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (SAJECEK).
Dans ce bulletin consulté par Laprunellerdc.info, l’organisation fait observer que le mois de février n’a pas été rose pour la population de la province du Sud-Kivu. Un mois caractérisé par une hausse des tueries, car selon SAJECEK, au cours du mois écoulé, seulement 20 personnes ont été tuées.
Dans ce registre, le territoire de Fizi est en première position avec 20 personnes tuées. Il est suivi par le territoire d’Uvira qui compte 8 cas.
«Cette situation est liée sans doute à l’activisme des groupes armés dans ces deux territoires,» laisse entendre SAJECEK.
On note par contre une diminution des maisons attaquées pendant le mois de février. 23 maisons ont fait objet d’attaques des bandits armés contre 49 au mois de janvier dernier.
Cependant, 12 véhicules ont été braqués au cours du mois de février, alors qu’en janvier, seulement 9 cas avaient été répertoriés.
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On note aussi une hausse de cas d’enlèvements, où 21 cas ont été répertoriés ce mois de février contre 15 au mois de janvier. Huit personnes ont été victimes de la justice populaire au Sud-Kivu au cours du mois de février dernier.
Au regard des tueries qui se poursuivent en toute « impunité et sans la moindre action des autorités », SAJECEK pense qu’il y a lieu de se demander si la vie humaine a encore une valeur, « aux yeux des autorités de la province ».
Bertin Bulonza