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    L’Institut International d’Agriculture Tropical (IITA) vient de lancer les activités du projet « Creating Sustainable Youth MSMEs Through Urban Farming » (SYMUF), en français « Créer des MPME durable pour les jeunes grâce à l’agriculture urbaine« , qui soutiendra les jeunes agriculteurs attirés par l’agriculture urbaine au Nigéria, en RD Congo et en Ouganda.

    L’objectif du projet de création des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) durables pour les jeunes grâce à l’agriculture urbaine, est de créer des emplois et de fournir des revenus aux jeunes Africains qui sont attirés par l’agriculture urbaine mais qui ne sont pas en mesure d’obtenir des emplois, des capitaux ou des crédits pour créer ou exploiter leurs entreprises agroalimentaires.

    Ces activités ont été lancées ce vendredi 24 mars 20223 à la station de l’IITA Kalambo. Selon Mme Muriel Mihigo, Project Officer du projet SYMUF, le projet s’adressera aux jeunes chômeurs et aux jeunes en phase de démarrage de leurs entreprises, qui n’ont pas gagné du terrain en raison de compétences et de ressources financières limitées. Enfin, le projet leur offrira l’opportunité d’accélérer leurs activités.

    L’approche selon elle, est de se focaliser sur le renforcement de capacités pour que les jeunes aient une certaine compréhension sur l’intégration des différentes chaines de valeur de l’agriculture urbaine. C’est notamment la Volaille, l’Aquaculture, l’Horticulture et la transformation du manioc et du soja.

    «Le projet consiste à la création des MPME durables par le biais de l’agriculture urbaine. Nous avons ciblé la jeunesse parce qu’il y a un taux élevé de chômage et la majorité des jeunes aujourd’hui qui terminent les études ne savent pas en quoi s’orienter. Nous voulons les aider à savoir créer des entreprises rentables au moyen de l’agriculture. Ils sont là pour un coaching et mentorat. La spécialité de ce projet, est qu’on va apprendre aux jeunes à mieux se connaitre. Il y a un programme de la formation qui va les apprendre comment se connaitre à travers un coaching mais aussi comment concevoir un business plan bancable. On veut donc aller auprès de ces jeunes pour le comprendre et mettre à leur disposition des outils et stratégies pour arriver à comprendre qu’il est possible de vivre l’agriculture comme business et non pas comme moyen de subsistance » a expliqué Mme Muriel Mihigo.

    Aucune description disponible.

    Procédant au lancement officiel des activités du projet, Me Valentin Midubo, Directeur de cabinet au Ministère provincial de l’agriculture, pèche, élevage et développement rural, a salué un projet qui vient s’inscrire dans la logique du gouvernement provincial d’avoir plus des jeunes entrepreneurs et autonomes en province.

    Celui-ci a rassuré de l’accompagnement du Gouvernement provincial pour la bonne exécution de ce projet en faveur de la jeunesse du Sud-Kivu.

    «C’est un mot de remerciement à l’IITA qui s’aligne dans cette logique d’accompagner les jeunes de notre province. Nous pensons comme gouvernement que les jeunes doivent se retrouver pour qu’ils prennent leur destin en mains pour lutter le chômage. Le gouvernement provincial avait déjà pris un arrêté qui protège beaucoup plus les jeunes dans leurs activités. Aujourd’hui les jeunes ont des allégements liées à la création et au fonctionnement de leurs entreprise et ils peuvent se rassurer que le gouvernement provincial ne les lâchera pas sur cette démarche de se prendre en charge » a rassuré Me Valentin Midubo.

    Il sied de dire que le projet SYMUF est un projet de deux ans du Fonds d’assistance  au secteur privé africain (FAPA)  de la Banque Africaine de Développement (BAD)  et dont l’IITA est partenaire. Il vise l’augmentation du nombre de centres d’entreprises agroalimentaires dans les communautés participantes, l’amélioration  de l’employabilité des jeunes grâce à l’amélioration des connaissances et de l’agro-industrie. Déjà à partir de ce lundi 27 mars 2023, plus de trente jeunes qui ont souscrit et qui ont été sélectionnés vont commencer la formation sur les 4 chaines de valeur du projet.

    Bertin Bulonza

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