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    Les journalistes réunies au sein de l’Union nationale de la presse du Congo  (UNPC) section du Sud-Kivu ,désavouent le chef de division ad intérim de communication et médias en province, Napoléon Lukambu Kisala, et appellent à son remplacement.

    Ils l’ont fait savoir dans une déclaration rendue publique ce mardi 21 juillet 2020, par l’entremise du président de l’UNPC Sud-Kivu, Darius Kitoga.

    «L’UNPC, corporation des journalistes branche du Sud-Kivu, demande au Gouverneur ainsi qu’au ministre provincial ayant la communication et les médias dans ses attributions; d’écarter purement et simplement le chef de division ai de la division de communication et des médias et de trouver un autre chef de division de communication et des médias qui soit bon interlocuteur, attentif, réfléchit et respectueux des valeurs de la presse et des nomenclature en matière de l’audio-visuel et de la communication n RDC », ont-ils demandé.

    Les journalistes du Sud-Kivu reprochent au chef de division ad intérim d’avoir transmis un rapport truffé d’accusations gratuites contre les médias auprès du gouverneur et du ministre de tutelle.

    « Alors que ces deux autorités lui ont plusieurs fois prodigué des sages conseils pour qu’il fasse la paix avec les médias au Sud-Kivu. Mais il a foulé aux pieds toutes les recommandations de sa hiérarchie pour assouvir ses appétits funeste de muselé et de paralysé la presse du SK », font-ils savoir. 

    Selon des sources au sein de la division et du ministère de la communication, Napoléon Lukambu Kisala avait adressé des notes de débit en termes de régime déclaratif de nomenclature et des lois régissant les médias en RDC. Des notes que les journalistes taxent d’arbitraire, fantaisiste et démuni de tout fondement administratif.

    Dans ces notes, le chef de division, maintient une confusion entre les formats journalistiques. Il ne fait aucune différence entre un flash éducatif et une publicité commerciale lucrative. De même d’un magazine et un publireportage onéreux et gratuit, mais aussi d’une émission éducative et une publicité incitant à l’achat d’un produit.

    Il ne prend pas également en compte des difficultés que connaissent les médias en province à savoir le problème lié au courant électrique et les pannes des émetteurs. Ce qui l’a conduit à transmettre aux autorités un rapport « truffé d’accusations gratuites contre les médias » avec comme conséquence, la surfacturation des taxes et redevances que doivent payer les médias au niveau provincial. « Pour lui tout ce qui se passe aux médias et lucratif ».

    Mauvaise collaboration avec la presse

    Le Réseau des radios et télévisions communautaires du Congo (RATECO) avait adressé un mémorandum au chef de division ad intérim qui comportait des éléments et pistes de solution, le mémorandum est resté lettre morte. Ce qui amène l’UNPC Sud-Kivu de parler de l’insouciance du chef de division vis-à-vis des problèmes de la presse.

    « Depuis que monsieur Napoléon Lukamba Kisala a été promu intérimaire de cette division, il ne s’implique jamais dans les problèmes des journalistes contrairement à son homologue du NK qui travaille étroitement avec les journalistes. Les malheurs des journalistes du Sud-Kivu n’ont jamais préoccupé le chef de division ai compréhensible maintenant que nous constatons avec amertume que sa mission est de bâillonné la presse », fait entendre l’UNPC.

    Les journalistes du Sud-Kivu notent que depuis que le chef de division assume l’intérim, n’a jamais initié une quelconque action pour conférer avec les journalistes et arrêter des mesures communes pour travailler de concert dans la concorde, le progrès et l’épanouissement mutuels.

    Ils notent également qu’ils n’ont jamais bénéficié de son accompagnement dans des actions salutaires pour leur survie et celui de leurs médias.

    « Le chef de division est dépourvu de tout sens de solidarité avec les journalistes et de surcroîts de la viabilité des organes de presse qui les emploient. Il pousse son impudence jusqu’à transformer la division en organe de régulation et d’autorégulation des médias notamment le CESAC et l’UNPC qui ont pour mission de réguler les médias et les prestataires des médias dans leur côte part quotidienne à travers la centrale de régulation des médias », font-ils savoir.

    Les journalistes réunies au sein de l’UNPC Sud-Kivu donnent aux autorités provinciales 72 heures pour trouver un autre chef de division de la communication et des médias en province à la place de Napoléon Lukambu Kisala.

    Faute de quoi ils menacent de rompre toutes coopération avec la division et de médias et de tous les services étatique qui utilisent les données de cette division pour recouvrer les journalistes et leurs maisons de presse.

    Thomas Uzima

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