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    Le Parlement des Jeunes du Sud-Kivu, considère les discours prononcés par certaines autorités; acteurs politiques et structures de la Société Civile en RDC à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse; comme du «déjà entendu.»

    Son rapporteur Fiston Bahati Rubango, estime que ces derniers n’ont présenté aucune innovation; montrant qu’il y a une volonté de traduire de manière concrète toutes les promesses qu’ils donnent aux jeunes.

    Il souligne que pour soutenir la jeunesse, le Gouvernement devrait se fier sur le cadre légal qui existe déjà au niveau national et international; en se basant sur les Objectifs de Développement Durable ODD. Ces outils comprennent des recommandations, formulées et acceptées par la RDC; lors de l’examen périodique universel récent; avec toute une politique nationale de la jeunesse.

    «Ce qui nous inquiète, ce que l’on trouve qu’on ne saisit pas cette opportunité qui est en face de nous. Que les dirigeants puissent effectivement nous produire un plan d’action pour l’épanouissement des jeunes; qu’on peut étaler et qu’on peut dire exactement qu’on fait ça à court, à moyen et à long terme.» insiste Bahati Rubango.

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    Par ailleurs, Bahati Rubango attribue l’échec  de l’épanouissement de la jeunesse; au manque de planification gouvernementale, de volonté politique de chercher à concrétiser les promesses.

    «Moi j’aurai souhaité que le gouvernement de la RDC, au niveau national que provincial adopte un plan d’action échelonné soit sur deux ou trois ans; pour encourager la jeunesse, spécifier les domaines, et montrer même les sources des financements.» estime-t-il.

    Celui-ci regrette de constater que les jeunes entrepreneurs continuent à être tracassés; alors que selon lui, il devrait y avoir une législation pour exonérer leurs initiatives.

    Ce Candidat aux élections du Conseil provincial de la jeunesse; invite la jeunesse congolaise à s’unir comme un seul homme, pour réclamer leurs droits.

    «Prenons notre destin en mains, pousser le gouvernement à faire le travail; pousser également tous les partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le domaine de la jeunesse; pour que l’on puisse assister à une jeunesse engagée, une jeunesse épanouie, développée et autonome.» souhaite-t-il.

    Joël Mugisho

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