Accès Humanitaire

    Une étude réalisée par l’organisation Mwanamke Kesho, révèle que la dépendance économique des femmes, la non scolarisation des enfants, ainsi que le manque d’engagement des parents, sont entre autres parmi les causes des Violences Basées sur le Genre (VBG) à Kabare, dans la province du Sud-Kivu.

    Les résultats de cette analyse situationnelle ont été présentés ce mardi 11 octobre 2022 à Kabare, à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille.

    C’était au cours d’une conférence d’échanges au site de Mwanamke kesho à Mudaka, Chinjoma, à l’intention d’une cinquantaine de personnes, dont des chefs de village, des leaders locaux, des parents, ainsi que des jeunes filles et garçons.

    «Les informations collectées, traitées et analysées montrent que les violences sexuelles envers les filles/femmes sont essentiellement dues au manque d’éducation scolaire, la faible autonomisation des filles/femmes, la méconnaissance par les victimes de leurs droits due au faible niveau d’instruction et de dialogue dans les ménages, la pauvreté, etc. Mais, les solutions à ces défis ne sont pas inconnues : – Organiser des activités de Communication pour un Changement Social et de Comportement (CCSC) à l’endroit des parents des adolescents-es, et des filles et garçons de 14-49 ans ; Renforcer l’autonomisation des filles/femmes de la communauté ; Renforcer le niveau de connaissance des filles/femmes victimes des violences sur leurs droits et les techniques d’autoprotection contre les violences sexuelles ; Promouvoir les espaces de dialogues parents et adolescents-es pour renforcer le dialogue parents-enfants dans les ménages ; Promouvoir des activités génératrices de revenus à par des besoins et opportunités endogènes ; Renforcer la dynamique des structures sociales en place au sein de la communauté. Nous lançons donc un appel solennel à tous les partenaires ici présent à se joindre à nous, à nous soutenir pour contribuer à apporter une vie meilleure à ces communautés,» indique Grace Maroy, Coordonnatrice de Mwanamke Kesho.

    Signalons qu’à l’issue de cette conférence, les participants ont formulé des recommandations, pour le développement durable de leur entité, et la lutte contre les VBG. C’est notamment la formation en métiers (mécanique, soudure, alphabétisation), le dialogue et échanges réguliers entre parents et enfants, ainsi que la création des activités génératrices de revenus pour l’autonomisation de la jeune fille.

    Museza Cikuru

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