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    Des inspecteurs réunis au sein du Syndicat des Inspecteurs de l’Enseignement au Congo ( SYNIECO) section du Sud-Kivu, menacent de boycotter l’organisation des examens d’état si et seulement si les députés provinciaux maintenaient à 15$ les frais de participation à ces épreuves.

    Ils l’ont fait savoir dans un communiqué rendu public ce lundi 11 janvier 2021 à Bukavu.  » Vu l’expérience malheureuse de l’année passée, l’inspection ne pouvant pas travailler avec un budget de moins de 40$ par candidat pour l’Exetat, et 10$ pour le TENAFEP; payables uniquement par les finalistes des écoles privées. Vu que toutes les démarches entreprises pour amener les autorités à la raison sont restées vaines, les inspecteurs décident la cessation de toutes les activités préparatives relatives aux évaluations certificatives ( Exetat et TENAFEP 2021) » écrivent-ils dans le communiqué.

    Vu que les frais de participation ont été fixés au taux de 15$ par les députés provinciaux, ces inspecteurs disent donc être indisposés à organiser les épreuves avec ces frais.

    Dans leur communiqué, ils instruisent aux inspecteurs chefs des pools de remettre toutes les fiches inspectorales aux députés provinciaux pour que ce soit eux qui préparent ces épreuves. Aux chefs d’établissements, ces inspecteurs demandent d’envoyer les dossiers et autres documents relatifs à l’Exetat et TENAFEP à l’assemblée provinciale; pour exploitation et expédition.

    Aux parents, ces derniers conseillent d’envoyer leurs enfants à l’assemblée provinciale pour y passer leurs examens.

    Dans ce document, les inspecteurs disent également faire objet des menaces de la part des députés provinciaux, qu’ils accusent de vouloir les mettre en conflit avec les parents.

    Il faut noter qu’il s’observe un bras de fer entre l’assemblée provinciale et le comité provincial d’organisation des examens d’état au Sud-Kivu; depuis la fixation par l’organe délibérant à 15$ les frais de participation à ces épreuves.

    Les inspecteurs de l’éducation au Sud-Kivu jugent minimum et insignifiant ces frais pour organiser ces épreuves; pendant que les députés qui sont autorité budgétaire eux ne jurent que sur ce montant.

    À l’assemblée provinciale, on justifie ce montant par la misère que traverse la population du Sud-Kivu, suite à la pandémie de covid-19. Selon eux, il est impossible que les parents qui ont traversé une année 2020 de souffrance due à cette pandémie puisse être capables de débourser 40$ pour faire participer leurs enfants aux examens d’état cette année 2021.

    Bertin Bulonza

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    Un commentaire

    1. Finalement, l’ennemi du congolais n’est plus à rechercher ailleurs, comment pour l’intérêt des parents et élèves ces machins d’inspecteurs peuvent-ils se comportent en bourreau des parents. Connaissant bien la misère sans précédent que ceux-ci traversent suite à la pandémie qui fait rage avec un panier de la ménagère faible, mais ils se donnent le luxe de vouloir boycotter les épreuves d’examen d’Etat. Ne sont-ils pas payés par le même État, pourquoi à cause de la prime pour cette occasion doivent-ils paralyser le fonctionnement de ce service? S’ils sont fatigués ou insatisfaits qu’ils cèdent les tabliers et voir si d’autres ne le ferons pas à leurs places. D’ailleurs l’État ne devrait pas se donner assez de peines à propos.
      Opinion libre

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