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    Après le putsch du 25 octobre dernier, son initiateur, le général Abdel Fattah al-Burhan, a formé ce jeudi 11 novembre un nouveau Conseil de souveraineté. Différentes personnalités qui revendiquaient un transfert rapide du pouvoir aux civils ont été écartées de son assemblage.

    Ce principal changement serait le départ de quatre représentants des Forces de la liberté et du changement (FFC). Ces derniers demandent un transfert rapide de pouvoir aux civils.

    En guise de ce changement, l’on voit notamment Abou al-Qassem Bortoum, un homme d’affaires qui plaidait pour la normalisation avec Israël ; un ancien député du temps d’Omar el-Béchir à la tête de plusieurs compagnies agricoles et de transport ; ou encore Salma al-Moubarak, une personnalité sans passé politique, issue d’une grande famille soufie du Soudan.

    D’autres membres reconduits, sont des représentants de l’armée ou de groupes rebelles signataires en 2020 de l’accord de paix de Juba, et qui avaient récemment rejeté le putsch du 25 octobre.

    Cette annonce du nouveau Conseil de souveraineté a été accueillie avec scepticisme à Khartoum. « C’est une fuite en avant » a commenté sur Facebook, Hamza Baloul, ministre de l’information dans le gouvernement dissous après le coup d’État mené par Abdel Fattah al-Burhan.

    Pendant ce temps, le gouvernement n’a toujours pas été remplacé et plusieurs de ses membres sont toujours détenus, tandis que le Premier ministre Abdallah Hamdok reste en résidence surveillée.

    Déogratias Murhula stagiaire UOB

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