Le Commandant des FARDC Sous-secteur opérationnel Sukola 2 basé à Shabunda, le Colonel Tchomba Mulamba Vincent appelle les habitants des villages Nepanepa, Kitakita, Matala et Bwanahali dans le groupement de Batali, Chefferie de Wakabango 1er à Shabunda, au calme.
Un appel lancé alors que les affrontements ont éclaté entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Maï-Maï du groupe Malaika, dissident de feu Sheikh Asani, actif à Kabambare dans le Maniema, frontalier à Shabunda.
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Cet officier de l’armée précise que la situation dans cette zone est sous contrôle car il fallait chasser l’ennemi qui avait déjà barricadé la route entre Wamaza et Shabunda.
« Je suis informé et c’est moi même qui ai donné l’ordre d’aller neutraliser cette force rebelle qui avait occupé les tronçons Wamaza-Nepanepa au niveau de Kahinda. C’etait un groupe Malaika dissident de Sheikh Asani, qui est devenu colonel auto-proclamé et qui a conçu son groupe et a commencé à agir sur la population en empêchant même tout ravitaillement à Shabunda. On ne pouvait pas tolérer cette histoire-là. Ce n’est pas dans notre zone responsabilité mais militaire ça s’appelle zone d’intérêt et nous avons l’obligation d’aller intervenir. C’est ainsi que j’ai instruit le commandants régiments qui, à son tour a instruit le commandant compagnie qui est descendu sur place et a fait un raid opérationnel. Et au terme de ce raid, le bivouac de ce groupe armé a été détruit, et certains biens ont été récupérés » explique-t-il.
Ces objets sont notamment des tenues militaire neuves.
Il insiste donc que la situation est sous contrôle.
« J’ai dit que c’était une zone d’intérêt pour nous mais ce n’est pas une zone de responsabilité. Je crois que j’ai échangé avec le commandant de Salamabila, le commandant axe Maniema qui est censé prendre ses responsabilités après le départ de nos hommes pour que la route reste ouverte à la circulation. A la population de Wakabango, le message est le même : nous l’appelons chaque jour et à tout moment à collaborer avec les FARDC. Elles sont à Wakabango pour sécuriser Wakabango, pour sécuriser la population et ses bien », insiste encore le commandant de l’armée.
Il demande aux habitants de donner toute information relative à la présence de l’ennemi, de dénoncer tout mouvement suspect auprès des commandants sur place ou vers les services de renseignement civil ou militaire et « l’armée va faire le reste ».
Contexte
Il faut dire que des mouvements des habitants sont observés, selon des sources concordantes depuis le début de la semaine dans les villages Nepanepa, Kitakita, Matala et Bwanahali, groupement de Batali, dans la chefferie de Wakabango 1er territoire de Shabunda.
Cause : elle fuit des affrontements entre les FARDC et les Maï-maï Raiya Mutomboki du groupe Malaika.
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Pour la Société Civile de Wakabango 1er, ces populations devraient quitter cette zone afin de sécuriser leur vie et leurs biens. Ces déplacements des populations perturbent également les activités scolaires.