Au lendemain de la rentrée parlementaire en République Démocratique, la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), formule plusieurs recommandations aux députés et sénateurs de la RDC.
Cette structure regroupant les évêques catholiques, demande aux parlementaires congolais de se mettre réellement au service du peuple qui a opté pour le changement ; cela, en adoptant avec vigilance des lois justes qui garantissent la tenue des élections. Et ne pas voter pour des lois qui ne rencontrent pas le bien du peuple congolais.
Ces recommandations et plusieurs autres sont contenues dans un communiqué de presse lu par le secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Donatien Nshole.
Pour la CENCO, la révision de la loi électorale en vue de la dépolitisation de la CENI s’avère plus que nécessaire. Elle appelle donc aux parlementaires de veiller à ce que la majorité au Parlement n’abuse pas de sa supériorité numérique pour faire voter des lois peu favorables au progrès de la démocratie.
« La loi de la majorité n’est pas nécessairement synonyme de la vérité ou de raison. Ni garantie de cohésion sociale. Une majorité parlementaire si légale soit-elle, perd sa légitimité quand elle est déconnectée des intérêts et du bien-être du peuple », dit-elle.
Les évêques catholiques demandent en outre aux députés et sénateurs de contrôler sans complaisance les membres du gouvernement et les mandataires de l’Etat. Ils demandent enfin, à ceux-ci, d’être sensibles aux peines et souffrances ainsi qu’aux désidératas de la population.
La session parlementaire a été officiellement ouverte ce mardi 15 septembre 2020 à Kinshasa. Des députés et sénateurs ont répondu présent à cette session essentiellement budgétaire.
Une session que plusieurs acteurs socio-politiques jugent de session de tous les enjeux et dangers. D’autant plus que plusieurs reformes sont attendues en cette période où la tension reste tendue entre les membres de la coalition au pouvoir FCC-CACH.
Jean-Luc M.