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    Les Jeunes du mouvement « Wazalendo » du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), très actifs dans la province du Sud-Kivu n’excluent pas de quitter le bateau du Front Commun pour le Congo (FCC).

    En tout cas, ceci a été clairement dit samedi 12 décembre 2020 à Bukavu au cours des consultations visant à discuter sur la situation politique de l’heure au pays à l’Hôtel Elizabeth dans la ville de Bukavu. Plusieurs jeunes ont répondu présents. 

    Une situation politique passée au peigne fin qui a conduit aux « wazalendo » de pointer du doigt une coalition, qui depuis les élections de 2018 n’a pas su améliorer les conditions de vie de la population. Nombreux ont fustigé que non seulement des cadres du PPRD (FCC) n’ont pas servi leur formation politique mais qu’également, les institutions qu’ils dirigent n’ont pas été épargnées de la « mauvaise gestion » et des guéguerres politiques.

    Lire aussi: Renouvellement loyauté à J. Kabila au Sud-Kivu: «mais pourquoi donc continuer dans le folklore?» s’interroge Alain Ntambuka (PPRD)

    Ils estiment qu’après l’échec prévisible des aînés à la tête du pays, l’heure a sonné de s’auto-prendre en charge. En clair, des nombreux jeunes ont recommandé aux responsables « Wazalendo » de se défaire dans l’urgence du Parti PPRD, du FCC et de soutenir les actuelles institutions. 

    A qui la faute ?

    Des jeunes présents disent se sentir aussi coupables pour n’avoir pas fait quelque chose, pendant que le pays s’enfonçait dans le chaos.

    Ces jeunes consultés par les Wazalendo regrettent d’avoir « somnoler » alors que rien ne va au pays. Si les jeunes ne font rien, personne ne viendra agir à leur place, reconnaissent les participants.

    Des participants qui ont exprimé leur soif de changement encouragent les Wazalendo d’agir et de prendre leur responsabilité.

    « Tous les grands dans la politique ont commencé a assumer des grandes responsabilités à notre âge, pourquoi pas nous aujourd’hui », s’interrogent-ils.

    Alain Ntambuka, l’un des orateurs a promis que les « wazalendo » vont se pencher sur ces différentes recommandations de l’heure et y apporter une réponse dans l’extrême urgence.

    L’heure du changement a donc sonné chez les jeunes « Wazalendo », qui ont promis d’asseoir leur projet dans le futur et se préparer à participer à la reconstruction du grand pays de Lumumba.

    Éric Shukrani

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    Un commentaire

    1. JEREMIE MWEZE on

      Il n’est jamais trop tard chers amis malgre que vous vous etes faits beaucoup d’ennemis avec vos propos par lesquels vous ne faisiez que louer les personnalites au lieu de louer leurs actions.

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