Le Conseil des ministres de ce vendredi 26 juin, qui aurait dû être présidé de bout en bout par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a finalement été terminé par le Premier ministre en raison d’un incident lié au projet de loi Minaku-Sakata, rapporte plusieurs sources proches du Gouvernement.
Les réformes judiciaires contenues dans trois propositions de loi initiées par les députés Aubin Minaku et Garry Sakata, seraient à la base du changement dans le déroulement dudit Conseil des ministres par le chef de l’Etat.
Selon les mêmes sources, contrairement à la tradition, le vice-premier ministre de la justice, Tunda Ya Kasende, aurait transmis l’avis du gouvernement sur lesdites propositions depuis le 18 juin dernier, sans que cela n’ait été discuté au sein du conseil des ministres. C’est qui a énervé le chef de l’État, renseignent les mêmes sources.
Réunion Extraordinaire des Chefs d’Etats africains
Toutefois selon les précisions apportées par Désiré Kolongele, le Directeur de Cabinet ai du président de la République, c’est en raison de l’agenda chargé du chef de l’Etat que celui-ci n’a pas pu aller au bout de ce rendez-vous hebdomadaire.
«Devant participer à la Réunion Extraordinaire des Chefs d’Etats africains, membres du Bbureau de l’Union Africains, tenue par visioconférence ce même aprè-midi du 26 juin 2020 le Président de la Republique s’est trouvé devant un cas d’empêchement. De ce fait, il a délégué, conformément à l’article 79 de la Constitution, à son Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement, le pouvoir de présider et de terminer la réunion du Conseil des Ministres.» révèle le communiqué de la Présidence
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Depuis le début de la semaine, les réformes judiciaires proposées par Aubin Minaku et Garry Sakata défraient la chronique. Des manifestations de protestation ont eu lieu à Kinshasa et dans certaines provinces pour dire non à ces projets de loi.
Avec mediacongo.net