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    La campagne “Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) exhorte le gouvernement congolais à réformer son secteur bancaire, à la suite de nombreux rapports mettant en cause l’intégrité du système financier et présentant des risques importants pour la préservation de l’accès au dollars américain.

    « Le CNPAV encourage aussi la réforme du système bancaire congolais. Tant les enquêtes de The Sentry et Global Witness et PPLAAF, que le procès des 100 jours du chef de l’état, mettent en exergue des pratiques apparemment frauduleuses au sein de certaines banques commerciales du pays. Des telles transactions risquent de compromettre le système bancaire congolais qui pourrait être accusé de laxisme et d’instrument de blanchiment » dit Jean-Claude Mputu, porte parole de CNPAV.

    La campagne le « Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) dit donc s’inquiéter de voir une nouvelle publication mettant en cause une banque Congolaise Afriland RDC.

    Alors qu’en juillet dernier, l’enquête de PPLAAF et Global Witness exposait comment Dan Gertler aurait contourné les sanctions américaines à son encontre en utilisant un réseau de compagnies écrans et les  services de cette même banque, CNPAV rappelle aussi les pratiques de la BGFI, éclaboussée par des scandales de corruption et financement du terrorisme; ou encore la controverse autour de la Rawbank en lien avec le dossier des 100 jours.

    Selon le CNPV, cela représente un risque imminent pour l’économie congolaise que les dirigeants ne doivent pas sous-estimer.

    Les pratiques d’Afriland, de la BGFI ou encore de Rawbank présentent un risque imminent pour l’économie congolaise, que nos dirigeants ne doivent pas sous-estimer. Si notre système bancaire venait à être jugé trop risqué, nous pourrions voir les banques internationales refuser toute collaboration avec le système bancaire congolais, coupant ainsi le pays de toute transaction en devise américaine.” ajoute Jean-Claude Mputu.

    Le rapport « Affaires risquées », publié par l’organisation américaine « The Sentry », montre comment des entrepreneurs nord-coréens enfreignent des sanctions internationales en passant par le système bancaire congolais et la banque Afriland RDC.

    Ce rapport fait suite à un autre rapport publié en juillet par Global Witness et PPLAAF, « Des sanctions, mine de rien », selon lequel le milliardaire israélien Dan Gertler aurait utilisé la banque Afriland RDC pour contourner les sanctions américaines à son encontre.

    La société civile tire la sonnette d’alarme sur ces pratiques qui portent préjudice au développement du pays et pourraient porter atteinte à son économie et ses relations avec les États-Unis.

    Jean-Luc M.

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