Le Collectif « Tournons La Page » (TLP-RDC) a invité le président Félix Tshisekedi à ne pas investir Denis Kadima et toute son équipe à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) comme il a eu à le faire avec Ronsard Malonda, alors qu’il venait également d’être entériné par le bureau de l’Assemblée Nationale dirigé alors par Jeanine Mabunda.
Position contenue dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 19 octobre 2021.
A travers son communiqué, « Tournons la Page » (TLP-RDC) dit avoir suivi avec « exaspération et profonde inquiétude » le processus qui a débouché à l’entérinement de Denis Kadima Kazadi à la tête de la centrale électorale.
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Pour le collectif, les mêmes causes produisant les mêmes effets, Félix Tshisekedi devrait s’empêcher d’investir les nouveaux animateurs de la CENI pour les mêmes raisons qui l’avaient poussé à rejeter l’entérinement de Ronsard Malonda.
« Au président de la République, de rester logique avec lui-même en se refusant d’investir M. Denis Kadima et son équipe pour les mêmes motifs qui l’avaient poussé en juillet dernier, de refuser d’investir l’équipe de Ronsard Malonda (cfr sa lettre du 13 juillet 2021 adressée à la présidente de l’Assemblée Nationale de l’époque, Mme Jeanine Mabunda, dans laquelle il dit sans ambages ne pas être en mesure d’investir l’équipe entérinée étant donné que certaines confessions religieuses ont contesté)», écrit « Tournons la Page ».
Dans le même ordre d’idées, « Tournons la Page » invite le Président de l’Assemblée Nationale et les députés nationaux à s’interdire de se » vendre à vil prix » et de développer le sens et la culture de l’excellence.
A la population congolaise, le collectif lance un appel patriotique afin de se lever comme un seul homme pour défendre les acquis de la démocratie acquise au prix du sang.
Pour rappel, Denis Kadima a été entériné par l’Assemblée Nationale de la RDC, comme nouveau Président de la CENI. Il a été choisi par six confessions religieuses, sans l’Eglise Catholique et celle Protestante, qui détiennent pourtant la Présidence et la Vice-Présidence de la plateforme des confessions religieuses.
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Ces deux confessions religieuses et plusieurs forces politiques du pays lui reprochent d’être un candidat d’un camp et qui pensent qu’il n’est pas mieux placé pour diriger cette institution d’appui à la démocratie.