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    Les confessions religieuses ne sont pas toujours pas parvenues à s’entendre pour ce qui est de la désignation du nouveau président de la centrale électorale CENI, malgré une énième prolongation de l’assemblée nationale.

    Tous les protagonistes ont gardé chacun sa position. D’une part, les six confessions religieuses qui avaient dès le début jeté leur dévolu sur Kadima ont campé et refusé toute proposition allant dans le sens de les faire changer leur décision de soutenir le candidat présenté par les Kimbaguistes.

    Pour les six confessions religieuses, c’est Kadima ou rien

    D’après eux, les 72 heures  accordées de nouveau aux confessions religieuses n’étaient pas pour recommencer les discussions à zéro mais plutôt de trouver l’assentiment du président de cette plateforme en faveur de la candidature de Kadima. Ils ont alors boycotté la rencontre de ce lundi 4 octobre, disant qu’ils n’en étaient ni informés ni invités.

    « L’invitation qui nous a été envoyée par le président de la plateforme, Mgr Utembi, nous parlait de la réunion du 2 octobre. Il n’a pas été prévu qu’il y ait un travail qui durerait 2 ou 3 jours. En plus, nous avons appris qu’une communication est passée et selon laquelle on devait se retrouver ce lundi. Moi aussi, je l’ai entendue. Mais comme je le dis, ce n’était pas prévu lorsqu’on était en train de se séparer d’autant plus que l’heure n’était pas donnée, il n’y avait rien de sérieux » a-t-il dit à la presse kinoise

    De l’autre côté, la CENCO et l’ECC ne décolèrent pas. Les prélat catholique et protestant  exigent quant à eux de tout recommencer à nouveau. Ceux-ci demandent aux autres six confessions religieuses de présenter un autre candidat de leur choix. Ils signent et persistent, tout  sauf Kadima.

    La candidature de Kadima était accompagnée des menaces et intimidations

    L’abbé Nshole, le Secrétaire général de la CENCO déclare d’ailleurs que la candidature de Kadima était accompagné des menaces et intimidations. Certains le présentaient même comme le candidat du chef. D’où, la CENCO refuse carrément de laisser passer un candidat déjà entaché par tous ces vices dont la corruption. 

    « Sa candidature a été accompagnée des menaces et des intimidations. Le communiqué signé conjointement entre toutes les confessions religieuses dénonçant les menaces et intimidations auxquelles on faisait face, était autour de Kadima. Bizarrement, les mêmes personnes qui disaient être menacées ont changé d’avis d’un coup. Cette tentative a aussi été entourée des plusieurs tentatives de corruption. Un religieux qui vient dire à un autre, Kadima c’est le candidat du chef, la jeep est là et si tu veux, c’est fait » a dit l’abbé dans une émission sur Télé 50.  

    Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, la CENCO lui fait savoir qu’ils n’ont pas été capable de trouver un consensus et n’ont pas non plus voté. 

    Elle indique par ailleurs qu’un rapport du présidium de la plateforme lui sera bientôt déposé.

    Lire aussi: Désignation du Président de la CENI: encore 3 jours accordés aux confessions religieuses pour un consensus

    « Nous n’avons donc pas trouvé de consensus malgré notre demande leur adressée de nous présenter d’autres candidatures et nous n’avons voté non plus »

    Les prélats catholiques disent prier le Saint Esprit pour qu’il accompagne les efforts du président Mboso pour éviter à la nation une crise de trop.

    Judith Maroy 

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