Le calme est revenu dans certaines localités de la chefferie de Bashali en territoire de Masisi depuis ce mardi 11 août, après des affrontements entre certains groupes armés qui occupaient la zone, mais aussi par la présence des personnes armées qui insécurisent la zone depuis plusieurs jours.
L’information est donnée par le mouvement citoyen « Masisi mon berceau ». Il indique que le constat a été faite par les autorités locales lors des assises avec la population du milieu.
Pour cette structure citoyenne, les plaidoyers vont se poursuivre par pour sensibiliser le groupes armés encore actif dans le milieu à se rendre et participer au processus de paix. Mais aussi rappeler la nécessité aux seigneurs des guerres de respecter les droits humains.
« Nous encourageons les combattants des groupes armés tel que NDC-R, APCLS, Nyatura et autres à se rendre volontairement et contribuer à la pacification de la partie Est du pays », fait-il savoir.
En secteur Osso, la situation est aussi relativement calme sauf certaines dérapages de la part des certains miliciens actifs dans la zone qui s’adonnent au vol des bétails de la population ainsi que plusieurs autres tracasseries dont sont encore victimes les habitants.
« Un paradis à venir, le secteur de Katoyi reste aussi peu à peu calme par la grâce du seigneur sans oublier la chefferie de Bahunde, Kauba qui est aussi calme dans son ensemble. Les entités comme Karuba, Bushuhe, Humule, Mufunzi, Shanga, Kibabi, Matanda, Rubaya restent aussi relativement calme », se réjouit le mouvement « Masisi mon berceau’ ».
Néanmoins la structure fustige que dans quelques localités du terroir de Masisi, la population subit plusieurs actes de représailles de la part des miliciens qui arrêtent les paisibles citoyens.
Il demande au gouvernement congolais de prendre en compte en priorité la sécurité du fond de Ufamando actuellement en proie à l’insécurité suite aux exactions des groupes armés qui ont occasionné le déplacement de plusieurs population depuis un certain temps.
Masisi mon berceau lance un cri d’alarme aux humanitaires et aux autorités politico-administratives de venir en aide à population qui vit actuellement en détresse et qui passe nuit à la belle étoile.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma