Le ministre provincial en charge des mines et finances en province du Nord-Kivu, Maître David Kamuha Musubaho a présidé ce lundi 20 juillet 2020, une réunion stratégique au gouvernorat du Nord-Kivu avec tous les services techniques du secteur minier, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) secteur mine ainsi que plusieurs autres partenaires œuvrant dans le secteur minier.
Cette rencontre avait comme objectif d’approfondir toutes les questions relatives avec la mission, selon le ministre David Kamuha ayant comme philosophie de transformer les jeunes gens qui sont dans les groupes armés en main d’œuvre dans le sens de les orienter dans les activités génératrices des revenus.
A en croire le ministre Kamuha, l’idée est aussi d’initier les jeunes à l’exploitation artisanales des minerais ce qui selon lui, pourrait contribuer tant soit peu à l’économie de la province mais aussi à leur propre survie.
« Voilà pourquoi donc nous poussons les partenaires afin que nous puissions démarrer urgemment la qualification et la validation des sites miniers du territoire de Beni et Lubero afin que nous puissions sensibiliser les jeunes à quitter les groupes armés et les orienter vers les sites miniers qualifiés et à ce moment ils seront bien utiles pour l’économie de la province et à eux même et c’est donc là les démarches que nous sommes entrain d’entreprendre » a précisé le ministre.
A cette occasion, le ministre fait savoir qu’une importante réunion technique est prévue afin d’examiner les propositions concrètes pour une réalisation de cette descente qui sera conduite personnellement par lui-même afin de se rassurer que ces sites miniers sont qualifiés comme ceux existant déjà.
S’agissant des différentes procédures qui doivent être mises en place pour la qualification des sites miniers, le ministre fait savoir que ces procédures sont répertoriées dans le code minier entre autres les descentes conjointes qui doivent être menées par les intervenants, une démarche qui doit plus être inclusive avec la présence des nations unies, le gouvernement, les groupes thématiques, la Société civile qui pourra se rassurer sur la non-existence des groupes armés dans les sites.
« La société civile pourra aussi se rendre compte s’il y a pas des personnes qui ne sont pas habilitées à travailler dans le site et en suite des que validé le rapport est envoyé au ministre national des mines qui à son tour prendra un arrêté de qualification des sites miniers. Et aujourd’hui, nous sommes donc à l’étape où nous organisons encore des descentes sur terrain des missions conjointes même les missions d’inspecteur miniers et aussitôt fini, un rapport sera envoyé au ministre du tutelle » a-t-conclu.
Il sied de noter que cette mission concerne plus les jeunes des territoires de Beni, Lubero et Rutshuru en province du Nord-Kivu.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma