Plusieurs groupes armés actifs dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu se sont dit prêts à déposer les armes et se rendre aux (FARDC), pour favoriser un climat de paix dans cette partie du pays à l’extrême Est de la RDC.
Ces derniers ont affirmé leur détermination de quitter la brousse ce mercredi 10 juin 2020, après une sensibilisation par le service de Désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire (DDRC).
Selon Jacques le Coordonnateur, qui livre la nouvelle à Laprunellerdc.info, ces combattants une fois démobilisés pourront participer aux différents projets communautaires qui seront réalisés sur l’ensemble du territoire en leur faveur.
Il indique s’être rendu sur place à Masisi , pour leur emporter le message du gouverneur selon lequel tous les groupes armés doivent être démantelés afin de permettre le développement de cette contrée.
» J’ai été envoyé ici à Masisi par le gouverneur de province Nzanzu Kasivita Carly, pour venir prendre contact avec les groupes armés de Masisi. Nous les avons rencontré dans une réunion pour leurs amener le message du gouverneur qui a compris que l’on ne peut pas parler de développement sans démanteler tous les groupes armés. C’est à Masisi, où il y a des groupes armés qui s’attaquent à l’armée régulière. Voilà pour quoi nous sommes venus car le gouverneur estime qu’il faut commencer le programme DDRC, dans cette partie. »dit-il.
Celui-ci soutient avoir déjà rencontré certains leaders parmi ces groupes qui ont réaffirmé leur engagement de quitter la brousse. Jacques Lukogho, ajoute que les négociations sont très avancées à ce sujet car les groupes ont même signer une déclaration matérialisant leur engagement.
« Les groupes armés avec lesquels nous venons de rencontrer ont été représentés. Nous nous sommes déjà rencontrés avec certaines d’entre eux et aujourd’hui c’était question pour nous de rencontrer les troupes qui sont sur terrain et qui sont en activité. Notre message a été bien compris, ils ont signé une déclaration des engagements qui sera concrétiser après qu’ils aient donner l’effectif de leur troupes mais aussi le nombre des enfants soldats dans leur groupe, cela nous permettra de planifier les activités de démobilisation »ajoute Jacques LUKOGHO.
Tout en appelant d’autres groupes qui hésitent encore, celui-ci précise que ce processus concerne les groupes armés prêt à faire la paix.
Roger Kambale