Des rebelles ougandais des Forces Démocratiques et Alliées (ADF), ont été auteurs de plusieurs attaques perpétrées dans l’espace de trois jours; dans les groupements Banande-Kainama et Malambo, territoire de Beni au Nord-Kivu. Au cours desdites attaques, au moins 10 civils ont été tuées par ces rebelles.
C’est le Centre d’Etudes pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et le Droit de l’Homme (CEPADHO); qui livre la nouvelle dans son bulletin quotidien sur la situation sécuritaire en ville comme en territoire de Beni.
Selon cette organisation, certains parmi les victimes ont été tuées la journée du 04 septembre et samedi 05 septembre courant; dans les villages Kakuka, Kafeza, Kitimba et Kingamuviri en Groupement Banande-Kainama.
«Outre les pillages et autres dégâts déplorés, au moins 6 civils ont été massacrés et 2 autres blessés. On a fait également état des certains civils kidnappés à IBANDA/SEMULIKI vendredi. Nous apprenons que 4 parmi eux auraient été relâchés par leurs bourreaux dimanche 07 septembre; après avoir été contraint de servir comme Transporteurs des butins des assaillants.» lit-on dans ce document dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.
Les autres 4 civils parmi lesquels une femme, ont été massacrés par les ADF; vers 15 heures 30 le lundi 07 septembre à la rivière Butau au nord de Halungupa; dans le Village Kilya en groupement Malambo. Les victimes auraient été surprises par les rebelles dans leurs champs, ajoute le document.
«Dans cette contrée, mercredi le 02 septembre courant; 1 civil avait été tué par les ADF à Tsotsora et 2 autres grièvement blessés. Les victimes auraient été embusquées au retour de leurs champs. Le mort et l’un des blessés ont été identifiés comme étant des habitants de Nzenga, proche de Mutwanga.» dit le CEPADHO.
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Avec les différents massacres perpétrés le week-end et lundi derniers; le CEPADHO réalise qu’au moins 70 civils ont été tués par les ADF dans l’espace de trois semaines en territoire de Beni. Ce qui porte à 824, les civils massacrés par les ADF depuis le lancement contre eux des opérations de grande envergure par les FARDC le 30 octobre 2019.
Dans ce contexte, le CEPADHO rappelle qu’il ne faut pas minimiser la capacité du mouvement ADF/MTM, attaché selon lui aux groupes terroristes des l’Etat islamique Daesh, Al Shebaab de la Somalie, ou encore Al Sunnah du Mozambique.
Roger Kakulirahi, depuis Beni