L’affaire de l’exploitation illicite des minerais refait surface. Le Président de l’Assemblée Nationale a transmis les recommandations des députés nationaux au Premier Ministre congolais.
Christophe Mboso est formel: les Sociétés Banro group, pour ses filiales de Luguswha Mining et Kamituga Mining ; BM global Business, Congo Bluent Minerals (CMB), Oriental Resources (ORC), New Continent Minéral, Yello Wate Ressources SARL, Groupe Cristal Service ; et les coopératives COMIBI, Mungu ni Jibu et Lutonde doivent être infligées aux amandes pour s’être rendues coupables selon le cas ; d’entrave à la transparence et à la traçabilité dans l’industrie minière.
Ceci est l’une des recommandations de l’Assemblée Nationale après une mission d’information dépêchée en territoire de Mwenga, s’enquérir de la réalité ; au sujet de l’exploitation illicite des minerais dans cette entité.
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D’après ce rapport, ces sociétés et coopératives susmentionnées ont signé des actes et accords avec les tiers ; qui ont mené des activités minières illicites et qui n’ont pas transmis les rapports d’activité ainsi que les produits de recherche à la Direction de géologue.
La chambre basse du parlement congolais demande donc au Gouvernement de retirer sans désemparer, l’arrêté d’approbation du transfert des droits miniers résultant du contrat intervenu entre Banro group et Strategos Mining et Exploration LTD ; résultant spécifiquement des droits déchus des tiers couverts par les permis d’exploitation.
Elle demande par ailleurs de poursuivre la demande entamée depuis 2020 par le cadastre minier.
Une procédure visant la déchéance de certains droits, illégalement détenus par Banro groupe et ses filiales de Kamituga et Lugushwa Mining.
Contexte
Il faut dire que la commission mise sur pieds par l’Assemblée Nationale sur l’exploitation illicite des minerais dans la région de Mwenga au Sud-Kivu a présenté ses résultats devant les députés nationaux le jeudi 18 novembre dernier.
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Une commission constituée après plusieurs alertes sur les droits de l’homme et de la destruction de l’environnement par des exploitants chinois en complicité avec plusieurs officiels congolais.
Depuis, plusieurs acteurs socio-politiques exigent des sanctions contre les coupables.