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    Le territoire de Mwenga au Sud-Kivu est victime d’une multitude de postes de la Police de Circulation Routière (PCR), constituants ainsi des tracasseries pour les usagers de la route nationale numéro 2, tronçon Bukavu-Lugushwa.

    Le Collectif d’Actions pour le Développement Intégral de Mwenga « CADIM asbl » est parvenu après enquête, à identifier plus de 15 barrières de la PCR, de Kadubo jusqu’à Lwino, parmi lesquelles celle de Kasika, Mwenga, Kibe et Kangemenge, qui comptent chacune une barrière ; 3 à Kamituga, 2 à Kitutu et à Lugushwa.

    Les usagers de plaignent déjà des tracasseries routières, et de la perception illégale de l’argent des paisibles citoyens, par certains éléments de la PCR, commis aux différents postes dans cette partie du Sud-Kivu.

    « A chaque barrière, une moto paye 1.000 Fc à chaque passage. La voiture et le bus, c’est 2.000Fc. Et le camion paye 3.000Fc. L’argent est perçu à des postes de PCR sans aucun soubassement légal, sans quittance, encore moins une contre partie.  » se plaint CADIM, dans leur correspondance adressée à l’inspecteur provincial de la PNC, et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.

    Cette structure citoyenne s’étonne de voir ces tracasseries, pendant que selon elle, le territoire de Mwenga n’a pas de routes en bon état, ni un trafic routier intense.

    « Rien ne pourrait justifier cette multitude de postes de PCR à Mwenga, contrairement à d’autres territoires.  » estime-t-elle.

    Cependant, CADIM demande au nouveau patron de la PNC au Sud-Kivu, de réduire ces postes de PCR à quatre, dont un à Mwenga-centre, 1 à Kamituga, 1 à Kitutu et 1 autre à Lugushwa, en mettant fin à toutes ces tracasseries, et toute perception « illégale » de l’argent des contribuables.

    Abdallah Mapenzi

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