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    Ministre d’Etat aux affaires étrangères et à la coopération internationale en charge  de l’East African Community, Olivier J.P. Nduhungirehe s’est montré critique face aux politiques congolais qui commentent la mort du jeune chanteur gospel Kizito Mihigo décédé dans sa cellule à Kigali.

    Selon les autorités rwandaises, ce chanteur gospel s’est suicidé dans sa cellule où il était incarcéré après son arrestation alors qu’il tentait de quitter le pays. Une thèse à laquelle n’adhérent pas plusieurs acteurs politiques et militants pro-démocratie congolais qui croient à un assassinat.

    Mais pour le ministre Olivier Nduhungirehe, ces « politiciens marginaux » doivent se taire et s’occuper de leur pays.

    «Après la soi-disant « balkanisation », une autre théorie du complot « Made in DRC »? Sincèrement, que ces politiciens marginaux aient la décence de se taire et de s’occuper de leur pays. Le suicide malheureux d’un jeune rwandais au Rwanda ne les concerne pas” dit-il sur son compte twitter.

    Plusieurs congolais avaient commenté la disparution de ce jeune chanteur.

    La plus vive, c’est celle du député national Claudel-André Lubaya qui a qualifié le régime rwandais d’assassin qui dirige la francophonie.

    «Les mains ensanglantées du pouvoir réactionnaire de Kigali viennent d’étrangler dans sa cellule, une voix discordante. Un régime assassin qui dirige la francophonie. Paix à l’âme de Kizito Mihigo, son esprit survivra pendant que ses bourreaux iront se pendre en enfer!», réagit cet élu.

    Lire aussi: Rwanda: «Un régime assassin qui dirige la francophonie» (Claudel Lubaya après la mort de Kizito Mihigo)

    D’autres n’ont pas tardé à réagir.

    Lire aussi: Rwanda: le chanteur de gospel Kizito Mihigo retrouvé mort dans sa cellule, selon la police

    Il faut rappeler que le chanteur de gospel Kizito Mihigo, avait été arrêté le 13 février, a été retrouvé mort le 17 février au matin dans sa cellule

    Selon un communiqué de la police, il s’agit d’un suicide. Kizito Mihigo était de nouveau derrière les barreaux depuis trois jours, un an et demi après avoir été libéré par grâce présidentielle.

    Cette fois il était soupçonné d’avoir voulu traverser illégalement la frontière burundaise pour rejoindre des groupes rebelles.

    Les autorités affirment avoir ouvert une enquête pour trouver le motif de son suicide.

    Jean-Luc M.

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