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     « Plus de 200 millions de femmes et de filles en vie aujourd’hui dans 31 pays ont subi des mutilations génitales ». Voilà ce qui ressort d’un article de l’ONU Femmes, en prélude de la Journée internationale des mutilations génitales commémoré ce 6 janvier.

    Pour cette agence onusienne, des reportages dans les médias et des témoignages anecdotiques; indiquent la présence possible des mutilations génitales de femmes et filles dans plus de 90 pays.

    Elle indique que chaque jour des millions de filles sont privées de leur enfance, de leur éducation; de leur santé et de leurs aspirations par les pratiques néfastes du mariage d’enfants; du mariage précoce et forcé et des mutilations génitales féminines (MGF). Car selon elle, les mariages précoces et les MGF vont de pair.

    La situation de la Covid-19 n’est pas pour arranger les choses. ONU FEMMES révèle que suite à cette pandémie; plus de 4,16 millions de filles et de femmes à travers le monde sont menacées de mutilations génitales en 2021.

    « Jusqu’à 2 millions de cas supplémentaires de MGF pourraient se présenter d’ici 2030 », écrit-elle.

    Il faut dire que les MGF consistent en l’ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins. Elles sont effectuées dans certains pays entre la petite enfance et l’âge de 15 ans.

    « Elles ne présentent aucun avantage pour la santé, mais leurs conséquences immédiates et à long terme sont nombreuses; infections et cicatrices anormales, douleurs invalidantes ou décès », note ONU FEMMES.

    Cette journée internationale de tolérance zéro à l’égard des MGF est commémorée sous le thème « l’inaction n’est pas une option: s’unir, récolter des fonds et agir pour l’élimination des MGF ».

    Daniella Murhwa, stagiaire UOB

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