Le député provincial Prince Kihangi Kyamwami, élu de Walikale au Nord-Kivu, a dans un communiqué rendu public ce jeudi 12 novembre 2020; exigé des enquêtes sur des violations des droits humains et d’éventuels massacres des populations; orchestrées ce dernier temps en territoire de Walikale au Nord-Kivu.
Il indique que depuis le début du mois de septembre 2020; des informations circulent en territoire de Walikale ainsi que dans les réseaux sociaux; faisant étant de plusieurs personnes portées disparu dans les villages de Matungu; Kokwe, Munjuli, Irameso et Twamakuru en groupement Ihana dans le secteur de Wanyanga.
À la suite de ces allégations, les membres des familles de ces personnes avaient présumé que ces dernières seraient tuées par des personnes à identifier.
Dans sa lettre, Kihangi fait savoir que plusieurs autres violations des droits humains ont également été signalées dans la zone de Pinga; depuis la scission du groupe armé Nduma Defense Of Congo rénové (NDC-R); qui a entraîné des affrontements armés sanglants.
« Soucieux du respect de la promotion et de la protection des droits humains; et de maintenir la cohésion sociale entre les communautés dans le territoire de Walikale; Je demande au gouvernement congolais de diligenter des enquêtes indépendantes qui vont devoir aider à confirmer ou infirmer ces informations; et à établir les responsabilités si les faits sont établies afin que les responsables subissent la rigueur de la loi. » a martelé Prince Kihangi.
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Ce député demande à la MONUSCO et aux partenaires intervenants dans la défense des droits humains; d’accompagner et de soutenir les efforts du Gouvernement congolais pour l’aboutissement de ces enquêtes.
Notons que depuis plusieurs jours, des membres de la communauté Shi et Hunde avaient dénoncé la disparition de plusieurs de leurs membres; estimant qu’ils ont été tué par des éléments du NDC-Rénové sous le contrôle du chef rebelle Guidon Shimiray Mwisa.
La mutualité des Bashi qui a dit avoir perdu une centaine de ses membres; a même annoncé un deuil de deux jours sur toute l’étendue du territoire de Walikale, pour pleurer ses membres victime de ces massacres.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma