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    La mutualité Bashi du territoire de Walikale en province du Nord-Kivu; déplore la disparition d’une centaine de membres de cette communauté; pris en otage par des Maï-Maï NDC-Rénové à Kokwe/Matungu; et emportés à une destination inconnue.

    Dans une lettre adressée à l’Administrateur du territoire; cette structure indique que selon les rescapés; ces personnes auraient été égorgées et jetées dans la rivière. Les membres de leurs familles n’ont aucune nouvelle de leur destination.

    «Plus de 150 personnes dont la majorité est membre de notre mutualité ont été prises en otage à une destination inconnue; par des présumés Maï-Maï de Nduma Defense of Congo, et depuis lors, les membres de leurs familles n’ont aucune nouvelle de leur destination. Selon quelques rescapés, nos frères et sœurs seraient égorgés et jetés dans la rivière Kokwe et Mandjuli.» dit cette lettre.

    Cette mutualité décrète un deuil de deux jours, ce jeudi 12 et vendredi 13 novembre, pour pleurer ses frères victimes de cette barbarie. La mutualité Bashi demande aux autorités à tous les niveaux de diligenter une enquête, afin que les auteurs de ces tueries soient jugés conformément à la loi.

    Signalons qu’une dizaine des commerçants en grande majorité de la communauté Bashi, qui exerçant leurs activités commerciales en territoire de Walikale; auraient été tués par des éléments du groupe armé Nduma Defense of Congo (NDC/R); du seigneur de guerre Guidon Shimiray Mwisa très actif dans la zone.

    Des informations non encore confirmées par les autorités administratives; mais plusieurs sources dressent le bilan de plus de 50 personnes emportées depuis le début du mois de Novembre; dont certain tuées soit par balles, machettes, et d’autres emportées vers une destination jusque-là inconnue; et pour des motifs non encore relevés.

    Ces mêmes sources ajoutent qu’au cours de cet incident; seules 3 femmes ont été libérées par ces miliciens sous contrôle de Guidon après avoir été violées; et seraient s’urgence acheminées à l’Hôpital de Lemera à Bukavu pour des soins.

    Dès lors, des voix continuent à se lever de tous les côtés pour fustiger cette barbarie des groupes armés; mais jusque-là aucune source officielle ne s’est encore prononcée sur cette situation; vu aussi l’inaccessibilité aux corps des morts pour devoir confirmer ou même infirmer les faits, Ce qui rend le dossier de plus en plus complexe.

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma 

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