Les habitants de la ville de Goma, au Nord-Kivu sont descendus dans la rue ce mercredi 15 juin 2022 pour dénoncer l’agression rwandaise et soutenir les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Dans plusieurs coins de la vie, plusieurs mouvements citoyens ont répondu présent à la manifestation. Sur des calicots, les manifestants disent « non » à l’agression du Rwanda et la complicité de l’Ouganda.
Jusqu’à 12 heures, les manifestants tentaient de traverser à la petite barrière reliant la RDC et le Rwanda. Ici, les éléments de la police ont repoussé les manifestants par des coups en gaz lacrymogènes.
« Nous sommes venus avec toute la population du Nord-Kivu en général, en particulier celle de Goma par ce que c’est assez. Trop c’est trop avec l’agression Rwandaise. C’est maintenant de vingtaine d’années, le Rwanda est entrain de nous agresser sous prétexte qu’ils poursuivent les FDLR. Nous demandons que le pays de Kagame d’ouvrir le dialogue avec les FDLR, nous demandons à l’Ouganda d’ouvrir un dialogue sincère avec les ADF dans la région de Béni. Nous disons non à l’agression Rwandaise, nous disons non à la complicité Ougandaise, nous disons non à l’infiltration au sein de l’armée, » a dit à Laprunellerdc.info un manifestant.
En plein cœur de la ville de Goma, les activités ont tourné au ralenti. Boutiques, maisons pharmaceutiques et magasins étaient fermées tout l’avant midi. Ceux-ci disent soutenir la marche initiée par la Société Civile forces vives de Goma à l’agression Rwandaise.
Un autre manifestant insiste : « Aujourd’hui, nous lançons un message fort à Kagame. Il doit respecter les congolais, le gouvernement congolais, l’armée congolaise ».
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Magloire Tsongo depuis Goma