Deux factions du groupe armé maï-maï Malaika, se sont affrontées ce mercredi 31 mars 2021; au groupement de Bahombo, territoire de Kabambare au Maniema. Un mort, des personnes blessées et plus de 200 maisons dans plusieurs villages; incendiées par ces assaillants. Tel est le bilan de ces affrontements.
Selon la Société civile territoire de Kabambare, tout est parti d’un conflit entre le groupe dirigé par David qui reste dans le secteur de Bahemba et le groupe de Mbese dit « faux jours » qui règne lui aussi dans le secteur de Kabambare-Bahombo. Ils sont tous deux anciens disciples du chef rebelle Sheikh Hassani Uzaifu Mitende, le chef du groupe armé Malaika.
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Le Président de cette structure citoyenne; indique que le nommé Mbesu aurait ravi trois armes au groupe de David il y a quelques jours. Le nommé David est alors parti le chercher dans son village à Bahombo; pour récupérer ces armes. Ne l’ayant pas trouvé, il s’est affronté avec ses hommes; et un des assaillants est mort sur le champs. Deux autres ont été blessés et conduits à une structure sanitaire de la place.
« Deux factions des maï-maï Malaika se sont affrontées le mercredi 31 mars, pendant plusieurs heures. L’équipe de David qui est dans le secteur de Bahemba, groupement Katego, à 95 kilomètres de Kabambare centre; est venu s’attaquer à Mbese; se trouvant à Bahombo, à une soixantaine de kilomètre de Kabambare centre.Plus de 200 maisons, moulins, rizeries, boutiques…ont été incendiés à leur passage. Les populations des villages Katimpa, Musinyenge Kambombo, Tuunga, se sont refugiées dans la forêt; et d’autres à Kiyozi et Malota, à 30 kilomètres de Kabambare centre. Un parmi des assaillants est mort et deux autres blessés; » nous explique-t-il.
Par ailleurs, la société civile demande aux autorités ayant charge la sécurité, tant au niveau national que provincial de ne ménager aucun effort pour que tous ces groupes armés; actifs dans le territoire de Kabambare; soient totalement éradiqués. Ceux-ci sont à la base des plusieurs exaction dans ls coins reculés om ils font la loi. Elle plaide pour le déploiement des FARDC dans tous ces villages ci-haut cités.
Judith Maroy