Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont confirmé la reddition du Maï-maï Mathias Karume Kenge, numéro Un du groupe armé Nyantura à Lumbishi, village de Lowa-Numbi dans le Groupement de Buzi, territoire de Kalehe (Sud-Kivu) depuis le mardi 11 février 2020 dans la soirée. Une information annoncée à Laprunellerdc.info quelques heures avant par la Société Civile de Buzi.
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Son adjoint Maikemaike Ndanyereye qui s’était rendu à l’armée avec plus de 100 éléments avait fui du camp de cantonnement à l’Ecole Primaire de Mutuza de Numbi pendant plus d’un mois. Il avait regagné Lumbishi dans la nuit du 24 au 25 Janvier dernier.
Selon le Capitaine Dieudonné Kasereka, l’un des porte-paroles de l’armée à la 33Ième région militaire, ce dernier s’est rendu avec 32 combattants maï-maï et 5 armes AKA 47 ainsi qu’une arme calibres 12.
Le CCTSC salue sa reddition
Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe (CCTSC) dit saluer la reddition du Chef Nyatura.
Pour le CCTSC, cette reddition est une contrainte suite à la présence des éléments FARDC dans plusieurs endroits.
Delphin Birimbi son président demande que ces miliciens soient pris en charge par le gouvernement, notamment en les envoyant dans un centre spécialisé.
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«Étant donné que cette reddition est une réponse au déploiement qui est aussi un résultat d’une action de plaidoyer menée la semaine passée par le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe auprès des Décideurs, le CCTSC Kalehe demande au Gouvernement provincial du Sud-Kivu de mettre les batteries à marche pour délocaliser urgemment les rendus de Nyatura dans un centre officiellement connu en évitant de prendre la question avec légèreté pour ne plus tomber dans les mêmes erreurs comme la fois passée » plaide Delphin Birimbi.
En attendant, le commandant de la 33ème Région militaire, le Général-Major Muhindo Akili dit «Mundos » continue à demander aux autres groupes armés qui traînent encore de se rendre et déposer les armes car la population est fatiguée de guerres inutiles, indique le Capitaine Dieudonné Kasereka.
Jean-Luc M.