Accès Humanitaire

    La question sécuritaire, particulièrement dans la partie orientale de la RDC a aussi fait l’objet des discussions lors de l’audience accordée à la Lucha, par Félix Tshisekedi en marge des consultations nationales.

    Selon la LUCHA, le Chef de l’État doit écarter tous les officiers « criminels et affairistes » au sein des FARDC, de la Police et de l’ANR et les mettre à la disposition de la justice afin qu’ils répondent de leurs actes.  De même, cesser de soutenir ou d’utiliser des groupes armés (proxy) pour quelque raison que ce soit.

    « En effet, il est insensé d’espérer gagner la guerre contre les groupes armés alors que nos propres forces de défense et de sécurité sont infestées de criminels, ou qu’elles collaborent avec ceux qu’elles sont censées combattre » peut-on lire dans le mémorandum.

    Par ailleurs, pour le cas particulier de Beni, la Lucha a proposé l’instauration d’une Police de proximité dans la ville. Selon ce mouvement citoyen, cette police devra être constituée des jeunes qui connaissent bien le milieu et qui ont un intérêt immédiat dans la protection de leurs familles, maisons et villages. Elle sera chargée d’assurer la protection des civils en aval, quand l’armée sera entrain de poursuivre ses opérations.

    En outre, la Lucha a appelé le Chef de l’Etat à être plus exigent envers la MONUSCO quant à sa performance au regard de son mandat.

    Jean-Luc M.

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