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    Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA, craint que la décision du président de la République de proclamer l’état de siége dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ne soit; à  l’instar des précédentes, une mesure cosmétique destinée à donner l’impression qu’on agit pour mettre fin aux massacres; alors qu’en réalité on maintient le statu quo, voire on aggrave la situation.

    Dans un communiqué rendu public ce dimanche; 48 heures après la proclamation de l’état de siège par le Président de la République, la LUCHA appelle donc Félix Tshisekedi à surseoir cette décision et lui propose plutôt un dialogue tripartite Gouvernement-MONUSCO-Population.

    « Nous craignons que cette décision soit, à l’instar des précédentes (lancements d’opérations militaires successives, changement de noms des opérations, changement d’uniformes des FARDC, etc.); une mesure cosmétique destinée à donner l’impression qu’on agit pour mettre fin aux massacres, alors qu’en réalité on maintient le statu quo, voire on aggrave la situation. Nous demandons au Président de la République de sursoir à cette décision et de considérer plutôt la convocation urgente d’un dialogue triparCte gouvernement-MONUSCO-population
    à travers les principales organisations de la société civile de la région;   « 
    peut-on lire dans ce communiqué.

    En outre, la LUCHA demande au Président de la République, lors de ce dialogue tripartite; de procéder à l’évaluation sans complaisance de la situation; y compris les causes et les facteurs des massacres, mais aussi des raisons de l’échec des opérations militaires précédentes.

    Cette structure citoyenne demande également à Félix Tshisekedi de formuler des potes de solution et constituer une feuille de route pour le rétablissement de la paix et la protection effective des civils dans la région.

    Judith Maroy

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