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    A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme célébrée le 8 mars de chaque année, Grâce Maroy, Coordonnatrice de l’organisation Mwanamke Kesho, dit dédier cette journée aux femmes qui sont au front de bataille dans les guerres notamment à l’Est de la RDC, mais aussi à celles qui ont franchi les barrières et ont brisé la peur, à travers des initiatives courageuses.

    Dans un message parvenu à Laprunellerdc.info, celle-ci dédie également cette journée à toutes les femmes qui ont brisé le silence et qui sont allées même à renoncer à leur vie en brisant les mythes et des stéréotypes, dans la lutte pour l’égalité des sexes et l’équité.

    Loin de ceux qui pensent que la journée du 8 mars n’a pas lieu d’être célébrée, Grâce Maroy pense que c’est plutôt une occasion de réfléchir, échanger, et se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais surtout, faire le point sur ce qui a déjà été fait et ce qui reste à faire, sur la question de la place des femmes dans la société.

    «Ces femmes qui inspirent d’autres hommes et femmes, elles incarnent la force, et le respect. La journée internationale de la femme est une occasion de célébrer les avancées des femmes, leur droit à travailler et à être rémunérées pour ce travail. A s’exprimer, à marcher librement dans les rues, à chanter, à rire, à danser et à vivre sans être jugée. L’origine de cette journée s’ancrant dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations des femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du 20e siècle. Pour leur mémoire nous devons poursuivre le combat et l’amener à bon port cette fois avec le soutien du pair masculin. A ces hommes, mari, frère, père ou ami qui tiennent mains fortes aux femmes et filles dans leur lutte quotidienne, pour la prévention et lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l’égalité professionnelle et autonomie économique des femmes, l’accès à la santé, aux droits sociaux et politiques,» explique-t-elle.

    La Coordonnatrice de Mwanamke Kesho, -une organisation qui lutte pour la promotion des droits des femmes et des jeunes filles-, reconnait que des efforts ont été faits. Grâce Maroy estime tout de même que le combat reste encore long -et le travail dur- pour vivre cette égalité pour laquelle plusieurs femmes ont été « stigmatisées, jugées, rejetées et condamnées ».

    Selon elle, le bon combat pour les droits de la femme doit être mené entre l’homme avec la femme.

    «Nous croyons que le bon combat c’est l’homme avec la femme et non pas l’homme contre la femme. Tous deux vous avez une responsabilité de faire progresser l’égalité entre les sexes surtout dans le contexte actuel de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophes qui devient de plus en plus un des grands défis du 21e siècle,» soutient-elle.

    La Journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Sur le plan international, cette journée est placée cette année sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Et en RDC, le thème retenu est : « Promouvoir l’autonomisation des femmes et filles ainsi que l’égalité des sexes, dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ».

    Abiud Olinde

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