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    Félix Tshisekedi a reçu des acteurs politiques ce jeudi 5 novembre, dans le cadre des consultations nationales qu’il a entamé lundi dernier. L’un d’eux, Théodore Ngoy, affirme que le chef de l’Etat a informé qu’il compte consulter notamment la majorité parlementaire; actuellement détenue par le Front Commun pour le Congo (FCC) avec qui il est en conflit.

    Le candidat malheureux à la Présidentielle de 2018 dit avoir informé le Président; qu’il ne lui est pas autorisé de balayer la majorité parlementaire actuelle, au risque de violer la constitution.

    Alors que des allégations de dissolution de l’Assemblée Nationale s’additionnent; Théodore Ngoy dit avoir dit au chef de l’Etat qu’il faut d’abord qu’il y ait une crise persistante entre le Gouvernement et le Parlement. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. 

    «J’ai dit au président de la République qu’il a cette réalité juridique et politique, c’est-à-dire qu’il y a une majorité qu’il a approuvée, et à cause de laquelle, pour lui permettre de gouverner il a fait un accord. Va-t-il se lever un matin et balayer cette majorité ? Ça serait la crise, il va violer la constitution, parce qu’il faut qu’il y ait une crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, on n’est pas dans le cas d’espèce. Et donc le président de la République m’a informé qu’il va dialoguer aussi avec cette majorité, et qu’il devra lever des options qui ne vont pas à l’encontre de la constitution. Et nous lui avons dit qu’il faut absolument qu’il respecte la constitution; parce qu’il a prêté serment devant Dieu et devant la nation de respecter la constitution.» a-t-il dit après leur rencontre avec Félix Tshisekedi.

    Selon la Présidence de la République, deux options sont sur la table dans le cadre de ces consultations;  notamment la recomposition de la majorité au Parlement, ainsi que la probabilité de sa dissolution le cas échéant.

    Museza Cikuru

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