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    Le Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi a sollicité ce mardi 21 septembre du haut de la Tribune de l’ONU, des sièges supplémentaires pour l’Afrique au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

    S’exprimant à l’occasion de la 76ème session de l’Assemblée générale, le Chef de l’Etat congolais a estimé que les Nations Unies commettraient « une faute politique grave », en restant toujours dans la rationalité des rapports de force, issus il y a 75 ans, de la guerre mondiale de 1940-1945.

    « Je ne saurai terminer mon intervention sans rappeler, une fois de plus, la sempiternelle problématique de la réforme de l’ONU et de la représentation de l’Afrique au sein de son Conseil de Sécurité. On ne l’aura jamais assez répété. Il s’agit d’une question d’efficacité de l’ONU et de justice à rendre à un continent, mieux à un plan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales. En vérité, la revitalisation de l’ONU retenue pour nos discussions au cours de cette session est aussi à ce prix. Les Nations Unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité des rapports de force issus de la guerre mondiale de 1940-45, il y a 76 ans,» a-t-il déclaré.

    Félix Tshisekedi a réaffirmé la position commune africaine, celle de représenter l’Afrique par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents, et deux autres dans celle des membres permanents du Conseil de sécurité, avec les mêmes droits.

    «A ce sujet, je réitère la position commune africaine arrêtée par les Chefs d’État et de Gouvernement contenue dans le consensus d’Ezulwini et dans la Déclaration de Syrte. Il s’agit de représenter l’Afrique par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents et de deux autres dans celle des membres permanents avec les mêmes droits y compris celui de véto, les mêmes privilèges et obligations que ceux des membres permanents actuels,» insiste Félix Tshisekedi.

    L’année dernière, à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies par visioconférence en raison de la pandémie de Covid-19, le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi, avait déjà réitéré sa demande, en vue de la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU, et tout le système des Nations Unies.

    Dans son discours, Tshisekedi avait estimé que ces réformes permettront de rendre plus démocratique et représentative cette organisation. Selon lui, le continent africain subit une injustice dans sa représentation, tant au sein du Conseil de Sécurité que dans les organisations internationales de l’ONU.

    Abiud Olinde

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