Accès Humanitaire

    Une élève de l’Institut Tupendane, kidnappée jeudi 19 janvier dernier par des personnes non autrement identifiées, dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, a été libérée la soirée de ce samedi 21 janvier, après paiement d’une rançon par sa famille.

    Au départ, ses ravisseurs exigeaient une somme de 20 mille dollars américains pour sa libération. Après des négociations avec la famille de la victime, ces derniers ont pu accepter deux mille dollars américains.

    «Nous avons envoyé les 2.000$ depuis 16 heures, via Mobile money. Ce n’est qu’aux environs de 22 heures que nous avons retrouvé notre fille au niveau de Byaene, où ils l’ont jetée,» explique un membre de la famille à Laprunellerdc.info.

    En piteux état, la victime a été conduite dans une structure sanitaire pour des examens médicaux. Agée d’environs 18 ans, celle-ci a été kidnappée jeudi dernier pendant qu’elle revenait de l’école.

    Des membres de sa famille ont été contactés le lendemain par les ravisseurs, non autrement identifiés, qui ont exigé rançon. Un problème qui devient de plus en plus récurrent à Bukavu, où des enfants, ou même des personnes adultes, sont chaque fois kidnappés, pour n’être libérés qu’après paiement d’importantes sommes d’argent.

    Malgré l’implication « rare » des services de sécurité, ces ravisseurs ne sont jamais retrouvés, bien qu’ils utilisent des numéros identifiables pour contacter les victimes, et pour recevoir de l’argent via mobile money.

    Plusieurs défenseurs des droits humains ne cessent de condamner cette situation, appelant les maisons de télécommunication à collaborer avec les services de sécurité et les familles des victimes, en vue de localiser les utilisateurs de ces numéros et les déférer devant les instances judiciaires compétentes pour y être jugés.

    Museza Cikuru

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