Accès Humanitaire

    La Société Civile de Kadutu à Bukavu, dresse un constat amer de la gestion actuelle de cette commune; sur les plans sécuritaire, assainissement, et de la gestion des recettes publiques de cette entité.

    Dans une lettre adressée au Bourgmestre de Kadutu, cette structure indique par exemple que depuis juin 2020 jusqu’à fin octobre; 12 personnes ont été tuées et 30 maisons attaquées par des bandits armés.

    Selon Hippocrate Marume, président de cette structure, cette recrudescence de l’insécurité est particulièrement motivé par la non tenue des forums des quartiers; des réunions de sécurité communale, ou encore le non encadrement des services de sécurité.

    «De juin 2020 à nos jours notre entité a enregistré 12 morts dont (7 corps sans vie ramassé aux quartiers Nkafu, Kajangu et Cimpunda); 8 blessés dont 5 par balles et 3 par arme blanche et certains poursuivent encore les soins; plus de 30 maisons attaquées et dont les plus récentes datent du 4 novembre où  les malfrats ont opérés dans 3 Quartiers Mosala, Kasali et Nkafu); plusieurs boutiques des ventes des produits Airtel Money, M-pesa pillés et le plus récent et celui survenu  le 9 novembre 2020 au Quartier Cimpunda sur avenue ONL. Ces cas d’insécurité sont motivés par la non tenue des Forums de Quartier par manque des subventions; mauvais encadrement des cadres de base et les services de sécurité suivi de la non tenue des réunions de sécurité communale; et l’absence des visites d’itinérance dans les Quartiers.» écrit-il au Bourgmestre.

    La Société Civile de Kadutu dénonce également l’insalubrité qui bat record sur toute l’étendue de cette commune. Selon elle, on retrouve partout les «déchets des ménages, sachets et bouteilles; des tuyaux des latrines ouverts sur les espaces publics, les bouchages des caniveaux; et chose plus grave l’érection du lavage des  véhicules à l’entrée principale de la commune.»

    L’autre question qui intéresse la Société Civile, c’est celle de savoir là où vont et ce que font les recettes de cette ETD.

    «Nous constatons même que vous aviez montré les limites à achever un seul des projets; retenus pour l’exercice 2020 dans le cadre du budget participatif. Nous refusons de croire aux déviations qui se cachent derrière la pandémie du Covid-19; pour justifier les fonds des contribuables.» écrit Hippocrate Marume.

    Cette structure demande au Bourgmestre d’améliorer le climat de travail au sein des services; mais aussi subventionner les cadres de base et les services de sécurité pour rendre leurs prestations efficaces.

    Celui-ci devrait également rendre obligatoire et régulier les travaux communautaires (Salongo) pour lutter contre l’insalubrité; estime la Société Civile, qui demande au Bourgmestre de donner es éclaircissements sur les fonds collectés de janvier 2020 à nos jours.

    Museza Cikuru

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