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    Les rebelles ougandais ADF ont une nouvelle fois attaqué la commune rurale de Bulongo, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, la nuit du mardi au mercredi 28 juillet 2021. Cette attaque s’est soldée par la mort d’au moins 7 personnes et des blessées, à côté de plusieurs biens de valeur emportés par ces rebelles.

    La Société Civile locale qui déplore cette attaque sanglante en plein état de siège; pense que les services de sécurité n’ont pas vraiment capitalisé les alertes de la population pour prévenir l’attaque.

    C’est dans ce sens que le député national Paul Muhindo Vahumawa, élu du territoire de Beni hausse le ton; et exige des enquêtes afin que les causes de cette «négligence» soient connues. Une négligence, qui selon vient de coûter la vie à de nombreux civils.

    «Il y a une sorte de négligence qui vient de nous coûter cher. Parce que mardi au niveau de Apiene, proche de Hurara où ils sont venus, il y a eu une attaque de ces gens; où des habitants ont été kidnappés, et deux personnes ont été tuées. L’armée devrait prendre des dispositions pour prévenir l’attaque de Bulongo. Nous condamnons cette négligence et c’est inacceptable que des tels actes soient visibles en plein état de siège,» a-t-il déclaré à Laprunellerdc.info.

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    Le député interpelle l’autorité provinciale et exige que des sanctions «sévères» soient infligées aux commandants qui ont «négligé» l’alerte de la population. Il plaide aussi pour l’évaluation de l’état de siège.

    «Nous avons demandé à ce que l’État de siège soit évalué. Il y a bien-sûr des militaires, des officiers qui sont en train d’être arrêtés. Mais l’état de siège a un objectif, celui d’assurer la protection de nos populations, et d’imposer l’autorité de l’État. Et donc avec des telles négligences, il faut que tout cela soit corrigé. Nous interpellons le Bureau de l’Assemblée nationale pour qu’il convoque le plus tôt possible une évaluation; tel que cela a été promis, pour qu’on sache exactement pourquoi des telles choses doivent continuer en plein état de siège,» ajoute-t-il.

    Roger Kambale, depuis Beni

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