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    L‘Organisation internationale de défense des défenseurs, Front Line Defender, demande aux autorités  congolaise de libérer immédiatement et sans condition les militants de la LUCHA arrêtés à Beni et contre lesquels un réquisitoire de 10 ans de prison a été requis par le ministère public. 

    A travers un communiqué, cette organisation de  défense des défenseurs estime que l’arrestation de Consolée Mukanira; et 7 de ses collègues était arbitraire. Plus grave, ils sont jugés par un tribunal militaire, uniquement en raison de leur travail légitime et pacifique de défense des droits de l’homme. Requis

    « Front Line Defenders exhorte les autorités de la RDC à libérer immédiatement et sans condition Consolée Mukirania; Kasereka Muhetsya Eze, Kakule Mutsuva Clovis, Mbusa Kikene Elie, Muhindo Vagheni Aziz, Nzila Patrick Pierre, Mumbere Sikuli Delivrance et Lwanzo Nasereka Kahongya. Car Front Line Defenders pense que ces militants de la LUCHA avoir été arrêtés arbitrairement et être jugés par un tribunal militaire uniquement en raison de leur travail légitime et pacifique de défense des droits de l’homme » écrit-il.

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    Cette organisation demande par ailleurs que des autorités s’assurent que les conditions de détention de ces militants; respectent  pour l’ensemble de principes pour la protection des personnes soumises à toute forme de détention ou d’emprisonnement  »; adopté par la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies 43/173 du 9 décembre 1988;

    Front Line Defenders recommande que les autorités garantissent en toutes circonstances; que tous les défenseurs des droits humains en RDC soient en mesure de mener leurs activités légitimes; en faveur des droits humains sans crainte de représailles et sans aucune restriction, y compris le harcèlement judiciaire.

    Notons que 8 militants de la LUCHA sont aux arrêts à Beni depuis le 19 décembre dernier. Alors qu’ils manifestaient contre les massacres des civils et l’inaction de la MONUSCO; ceux-ci ont été arrêtés et défenses devant a justice militaire à Beni. Une peine de 10 ans de prison venait d’être requise par le ministère public contre ces derniers. 

    Judith Maroy

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