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    Une vive tension été signalée à Mugogo, groupement de Lurhala dans le territoire de Walungu cet avant-midi de ce lundi 03 février 2020.

    A la base : des chauffeurs membres de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO) et des habitants de plusieurs axes ont barricadé la route nationale numéro 2 pour, disent-ils, protester contre la dégradation de cette route.

    Ils disent ne pas comprendre le bien fondé du péage-route à l’antenne du Fonds National d’Entretien Routier (FONER/Mugogo) alors que la route est restée dans le même état.

    Ceux-ci ont tout simplement décidé de démolir la barrière érigée par le FONER à Mugogo.

    «La route est délabrée depuis l’entrée de l’ISTM jusqu’à Mwenga. Pourtant nous payons 6500 dollars comme péage-route sans connaître sa destination. Que fait le FONER avec notre argent. Nous demandons à nos autorités d’agir. Il est même difficile de quitter le Lycée Wima jusque chez le Dr Rau (Bukavu). Il nous arrive même de passer la nuit en route avant d’arriver à Walungu. C’est inacceptable. Nous n’en pouvons plus! » explique un chauffeur.

    Résultat : la circulation des engins roulant a été fortement perturbée.

    La Police Nationale Congolaise (PNC) a tenté en vain de ramener le calme en dispersant les manifestants par des tirs du gaz lacrymogène.

    Bagalwa Ntanabwijira Dieudonné, président de la Société Civile de Lurhala appelle les chauffeurs à manifester dans la non-violence et rappelle au FONER que la perception des fonds sur cette barrière doit avoir une contrepartie.

    Il explique par ailleurs que les chauffeurs ont promis de poursuivre avec plusieurs actions au cas où rien n’est fait.

    Le calme n’est revenu que vers midi. Les manifestants ont accepté d’arrêter les manifestations après des pourparlers avec l’administrateur du territoire et plusieurs autres officiels qui sont arrivés sur le lieu, explique le Président de la Société Civile de Lurhala.

    Jean-Luc M.

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