Les enseignants de la sous division de l’EPST/Walungu 2 basée à Nyangezi en territoire de Walungu au Sud-Kivu; comptent organiser une journée sans enseignants chaque mercredi de la semaine, à partir de ce 31 Mars 2021.
Ceci ressort de l’assemblée générale des enseignants regroupés au sein du SYNECAT, SYECO et SYNEP, tenue le dimanche 28 Mars dernier à l’EP Munya.
Les professionnels de la craie disent prendre la décision d’observer cette journée sans craie par semaine; suite à la réponse du chef de la sous division de l’EPST/Walungu 2 à leur lettre du 15 Mars dernier. Ils considèrent que la suite leur réservée par ce responsable, est un signe de «mépris et de négligence» à leur égard.
« Nous allons maintenant suspendre les cours dès ce mercredi jusqu’à ce que nos revendications trouvent gaie de cause. Trop c’est trop. Nous référer aux gestionnaires, aux pasteurs et au chef d’antennes; c’est une manière de nous provoquer car sont ces gens qui torpillent nos droits; » explique à Laprunellerdc.info, Mugisho Kongolo du SYNEP, ce mardi 30 Mars 2021.
Disons que ces enseignants avaient demandé au Sous-Proved de trouver solution aux différends qui les opposent aux préfets; gestionnaires et chefs d’antenne SECOPE à Nyangezi. Ils avaient cité notamment la perception de 10% de leur salaire dans des écoles, surtout protestantes; le paiement des enseignants fictifs au détriment de ceux qui prestent, la discrimination dans l’enregistrement des enseignants; le non-respect du paiement de 50% des frais de scolarité pour leurs enfants; ou encore la non libération de 80% des frais perçus auprès des élèves. Ces derniers avaient déjà menacé de suspendre les cours dans une semaine, s’ils ne trouveraient pas satisfaction à leur requête.
En réaction à leur décision d’observer une journée de grève chaque semaine, Chakirwa Césaire, sous-Proved de l’EPST Walungu 2; -tout en reconnaissant leur droit de manifester-, estime que les enseignent veulent sacrifier l’éducation des enfants, alors que les enseignements avaient déjà été perturbés par la pandémie du Coronavirus.
Ézéchiel Mushagalusa, depuis Nyangezi