Des habitants en colère sont descendus dans la rue à Kamanyola ce mercredi 2020 pour réclamer de l’eau potable dans leur entité ce mercredi 19 2020.
Ils sont descendus tôt ce matin et ont barricadé la route nationale numéro 5 au niveau de Kamanyola avant que la police ne le disperse et enlève toutes les barricades placées sur la route.
Selon la présidente de la société civile de Kamanyola, contactée par Laprunellerdc.info, cela fait déja beaucoup de temps que leur entité n’a plus d’eau potable pour les ménages. Cela est dû selon lui au debordement que connait l’association qui est chargée de desservir la cité de Kamanayola en eau potable.
« Nous avons une insuffisance dans la desserte en eau potable. Cela est à la base des plusieurs maladies d’origines hydriques. l’Association des Consommateurs d’eau Propre de Kamanola ACPKA n’est plus à mesure de desservir tout Kamanyola et Katogota. Suite au manque d’eau, nous connaissons bauceaup d’accidents. Nous pouvons aujourd’hui compter 4 enfants noyés dans la rivière Ruziz à la recherche de l’eau » dit
La société civile plaide pour que l’Etat prenne seul la charge de la desserte en eau potable à la cité de Kamanyola et ses environs our enfin éviter le pire.
Par ailleurs, disons que l’association qui a la charge de la dditribution d’eau à Kamanyola connait des soucis dans son fonctionement. Un conflit de leadership entre la présidente et son co
Pour sa part la présidente de ACPKA, Chakupewa Mugomozi, pense que cette manifestation est juste une manipulation des quelques « voyoux » qui n’arien à voir avec des habitants de Kamanyola. Elle affirme que c’est plutôt une société qui voulait venir prendre la gestion de l’eau à Kamanyola pour la commercialiser.
« Ces gens sont manipulés par une société qui voulait venir prendre la gestion et la distribution d’eau mais population avait refusé et les autorités provinciales sont au courant. Je regrette que la société civile fasse aussi partie d’un groupe de voyou. nous à ACPKA faisons bien notre travail » a déclaré Chakupewa Mugomozi
Jean-Luc M.